Que vive demain le contrôle de la population sur des questions qui
la concernent au premier chef !
C’est avec un petit pincement au cœur
que les habitants de la cité Joliot-Curie ont assisté à la démolition de la
passerelle qui menait au groupe scolaire de la cité, rue Yves Farges. Cette
passerelle représentait un élément de l’histoire des habitants, en particulier,
pour les plus anciens qui habitent toujours Joliot-Curie, depuis sa
construction à la fin des années 1950.
Certes,
il faut transformer, moderniser, améliorer, en espérant que cela soit bien le
cas.
Mais
pourquoi ne pas demander auparavant aux habitants ce qu’ils en pensent. Ils
auraient bien des idées, car ce sont eux qui vivront dans les espaces qu’ils
connaissent et que les édiles décident de modifier.
Mais
pour ces derniers, demander l’avis aux habitants, et le demander vraiment,
allons donc !
L’exemple
de cette cité Joliot-Curie en est un « bel » de l’incapacité des «représentants
du peuple » de le faire. Il y a une dizaine d’années, ce n’est que par
hasard que les habitants surent qu’il y avait un projet déjà bien avancé de
liquidation de leur cité. Celui-ci ne se fit pas heureusement. Mais depuis
lors, les locataires n’ont pas été interrogés sur les projets d’aménagements
successifs. Nous avons évoqué dernièrement cette question à propos du « saccage »
de la grande pelouse centrale de la cité.
Il
en va de même une fois de plus pour les aménagements de la rue Yves-Farges.
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