jeudi 29 juin 2017

capialisme, impérialisme, misère du monde


Planète sans refuge

 


Selon le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) des Nations Unies, il n'y a jamais eu autant de déplacés et de réfugiés dans le monde qu'en 2016. L'an passé, plus de 65 millions de personnes – pour moitié des enfants – ont été chassées de chez elles par les guerres ou la pauvreté.
         Contrairement à ce que raconte l'extrême droite et à ce que répètent les gouvernements, une toute petite proportion de ces migrants trouve asile en Europe – les deux tiers sont déplacés au sein de leur propre pays, et la plupart des autres trouve refuge dans les pays limitrophes, en général guère plus riches ni plus stables.
         En vingt ans, le nombre de réfugiés dans le monde a doublé. Cela en dit long sur l'état d'une planète qui reste dominée par l'impérialisme, ses guerres et ses pillages.

1 commentaires:

FrédéricLN a dit…

Oui, c'est le plus dramatique de la mondialisation : la déstructuration sociale, le rapport de forces qui met des sociétés locales ou régionales sous la coupe de capitalistes étrangers opportunistes, même petits, facilement en mesure d'armer des milices, d'acheter les gouvernants, de mettre en servage les paysanneries, et voilà des millions de gens sur les routes de l'exil. Les guerres du Proche et Moyen-Orient ont certes des racines nationales et religieuses plus qu'économiques, mais ce sont les dollars du pétrole qui les alimentent en obus, missiles, kérosène, et leur permettent de perdurer depuis des années, que ce soit en Libye, au Yémen, en Syrie… Un enchaînement effrayant où nos dirigeants successifs semblent mettre les doigts sans réflexion ni stratégie, et sans grande conscience des immenses conséquences de leurs interventions.

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