Confédérations syndicales : un temps de
retard
Macron et Mailly bien complices
Alors que Macron et Philippe,
relayés jusqu'à plus soif, par tous les médias, se livrent à un véritable tir
d'artillerie pour préparer les esprits à la démolition du code du travail, le
ton des dirigeants des confédérations syndicales est d'une sérénité qui choque.
Reçus les
uns après les autres à l'Élysée, ils se sont tous satisfaits de la courtoisie
des échanges et osent espérer que « les portes ne sont pas fermées ». Il a
suffi qu'ils soient reçus avec quelques égards, sans le moindre engagement ni
sur le fond ni même vraiment sur le calendrier, pour les apaiser.
L'heure
n'est pourtant pas aux paroles sédatives. D'autant que derrière les propos
doucereux de Macron et de ses proches, il y a des menaces précises. La priorité
serait de démarrer sans attendre une campagne d'opinion pour préparer les
travailleurs à leur défense et proposer un plan de riposte à celui, même pas
camouflé, du gouvernement Macron.
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