Augmentation
des salaires
Pas un
salaire et pas une pension de retraite à moins de 1 800 euros
300 euros
d’augmentation pour tous !
Une mesure indispensable est
l’augmentation des salaires et des pensions. Le patronat, relayé par le monde
politicien, explique que les entreprises ne peuvent augmenter le smic. Et pour
cause, cela voudrait dire faire passer les besoins vitaux des travailleurs
avant leurs profits, avant la fortune personnelle de leurs patrons et
actionnaires, avant les sommes invraisemblables que tout ce petit monde
considère comme un minimum pour vivre.
Ceux qui nous prêchent la
modération salariale, ce sont ces grands PDG dont les salaires ont augmenté de
65 % en dix
ans pendant que le smic progressait de 15 %
seulement ou ces politiciens à l’image de
Fillon, qui a largement entretenu sa petite famille avec des sommes qu’un ouvrier ne gagne pas dans toute sa vie.
N’importe quelle famille ouvrière
au smic peut le constater en faisant ses comptes après avoir payé les frais fixes, loyer,
transport, gaz, électricité, assurances, impôts, etc., il ne reste presque rien
pour la nourriture, les vêtements, les loisirs.
Il faut un minimum de 1 800 euros
net par mois pour les salaires et les pensions et une augmentation de
300 euros de tous les salaires. Cela ne représenterait qu’un rattrapage
après des années de blocage. Quant aux allocations, aux minima sociaux, ils
doivent être transformés en salaire. Chacun a droit à un travail utile à la
société, adapté à ses capacités. Ce n’est pas une aumône pour vivoter en marge
de la société que les travailleurs réclament c’est au contraire la possibilité d’y trouver
leur place, de contribuer à son
fonctionnement et de pouvoir en retirer de quoi vivre dignement, sans se priver
et sans compter chaque sou.
Et, pour que ce rattrapage ne
soit pas réduit à rien par l’augmentation des prix, il faut imposer
l’indexation des salaires et des pensions sur le coût de la vie.
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