Dans
les médias
Mardi 18 avril
à 15h45
BFM TV : Interview de Nathalie Arthaud
à 19h00
France 5 : Nathalie Arthaud est
l'invitée de l'émission C à vous
Mercredi 19 avril
à 07h50
France Inter :
Interview de Nathalie Arthaud
à 07h50
RFI : Interview de Jean-Pierre
Mercier
A 20
heures
France Info TV :
Interview de Jean-Pierre Mercier
Notre
programme pour les luttes futures
Interdiction
des licenciements, répartition du travail entre tous
Il faut en premier lieu stopper
l’hémorragie d’emplois en interdisant les licenciements et les suppressions
d’emplois, en commençant par les entreprises qui font des bénéfices.
Le chômage est une catastrophe
sociale, qui touche déjà six millions de personnes dans le pays et qui menace
tous les travailleurs. Ce chômage de masse entraîne vers la misère, exclut et
marginalise une partie des familles populaires. Il pèse sur l’ensemble de la
société, pousse à l’individualisme en mettant les travailleurs en concurrence
entre eux. La pression du chômage entraîne aussi la multiplication de formes
d’emploi de plus en plus précaires, de l’intérim généralisé aux travailleurs
indépendants ou autoentrepreneurs condamnés à des paies de misère sans même les
quelques garanties attachées au salaire.
Le chômage n’a rien d’inévitable.
Ce n’est pas le travail qui manque. Le chômage résulte de la guerre que livre
le patronat pour maintenir et augmenter ses profits. Le trust pharmaceutique
Sanofi vient de distribuer 6,6 milliards d’euros à ses actionnaires, après
avoir supprimé 4 000 emplois en sept ans, et il
annonce la suppression de 650 emplois de plus Il faut
retirer leur pouvoir de nuisance à ces
grands groupes, en les contraignant à ne
supprimer aucun emploi, sous peine de réquisition
s’ils ne s’y plient
pas.
Parallèlement, il faut aussi
créer des millions d’emplois pour les jeunes qui arrivent sur le marché du
travail et pour tous ceux qui n’ont droit qu’à quelques heures de boulot ici et
là. C’est possible immédiatement, en imposant que le travail soit réparti entre
tous. Ce serait une mesure salutaire pour l’ensemble du monde du travail.
En utilisant l’argent
actuellement versé à fonds perdus aux entreprises, l’État devrait embaucher
massivement dans tous les services publics où le personnel manque cruellement,
dans les hôpitaux, dans l’éducation, les transports… Il manque des millions de
logements dans ce pays. L’État devrait les construire en embauchant lui-même le
personnel nécessaire, sans passer par les capitalistes du bâtiment. Il devrait
ainsi les louer à prix coûtant et garantir des loyers accessibles aux classes
populaires.
Dans toute la société, il y a un
grand nombre de besoins à satisfaire et donc autant d’emplois à créer. Faire
disparaître le chômage, c’est possible et nécessaire
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