Dans
les médias
Ce dimanche 16 avril
à 19h45
Lundi 17 avril
à 10h25
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
Nos
positions
Souffrance
animale
Des vidéos tournée en cachette
dans des abattoirs par l’association L214 ont rendu publiques les conditions
d’abattages des bovins, des moutons, des cochons ou des chevaux.
L’objectif de cette association
est de dénoncer l’abattage des animaux. Mais ce que montrent aussi ces vidéos,
c’est la réalité du travail dans les abattoirs : un
travail à la chaîne, déshumanisant, comme il en existe dans de
nombreuses entreprises de production de différents
secteurs de l’économie ; un
travail rendu peut-être
encore plus dur et plus violent justement par la souffrance et la mise à mort
des animaux. Ce n’est pas ce sur quoi les associations de défense des animaux,
ni la presse, ont insisté. Pourtant, toute une partie du problème est là. La
situation des animaux dans les élevages et les abattoirs est, comme celle des
travailleurs, soumise à la pression du profit capitaliste. Directement dans les
abattoirs privés, indirectement dans les abattoirs publics, où elle est
contrainte par les économies budgétaires. Et comment pourrait-il en être
autrement ? Peut-on imaginer une multinationale de l’agroalimentaire accepter de voir réduire ses profits ou sa part de marché par souci de la souffrance animale ? Peut-on
imaginer un gouvernement qui ne cesse de couper dans les budgets publics comme
ceux des hôpitaux avec tout ce que cela a de criminel, n’agissant pas de même
avec les services vétérinaires responsables du contrôle des abattoirs ? Même du simple point de vue de la souffrance
animale, ne pas voir le rôle
fondamental que joue cette recherche du profit revient à éluder les vraies
causes des maltraitances dénoncées….
La sensibilité à la souffrance
animale est un sentiment profondément humain dans tous les sens du terme. C’est
celui d’être touché par la souffrance d’autrui, d’être capable d’empathie
envers les autres, y compris les animaux. Et ce genre de sentiment altruiste
doit pousser à vouloir comprendre le monde actuel dans sa globalité. Car
comprendre que l’humanité est aujourd’hui empêtrée dans des contradictions où
une infime minorité exploiteuse profite de sa position dominante pour étouffer
la société, est la clé de bien des problèmes.
Cette compréhension peut pousser
à vouloir agir consciemment pour mener le combat contre le système capitaliste
actuel. C’est-à-dire exproprier la classe dominante pour mettre l’économie
mondiale au service de tous. C’est le communisme. Ce n’est sûrement pas la
solution à tout. Mais c’est le seul moyen pour que l’humanité soit enfin en
situation de maîtriser ce qui n’est en définitive rien d’autre que sa propre
société, rien d’autre que le fruit de ses propres actions. Et c’est le seul
moyen qu’elle puisse enfin gérer consciemment toutes les conséquences de ses
actes jusqu’à, par exemple, sa manière de s’alimenter et ses rapports avec le
reste du monde animal.
Activités
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Lutte
ouvrière sur le marché Héloïse ce matin de 10 à 12 heures
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