Dans les
médias
Aujourd’hui 14 avril
à 07h45
RTL : Interview de Nathalie Arthaud
à 08h40
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
à 09h20
France Info TV :
Interview de Nathalie Arthaud
à 19h30
LCI : Nathalie Arthaud est l'invitée
de l'émission d'Yves Calvi
à 20h30
BFM TV : Interview de Nathalie Arthaud
Nos
positions
Pour satisfaire aux demandes des
grandes compagnies pétrolières, des fabricants automobiles et des
concessionnaires d’autoroute, les gouvernements qui se sont succédés, de droite
comme de gauche aujourd’hui, ont laissé tomber les transports en commun, à
commencer par le train.
Des gares dites secondaires ont
été fermées, obligeant les habitants à prendre leur voiture pour se rendre à
leur travail, ce qui occasionne des frais et de la fatigue supplémentaires.
On a développé des réseaux
autoroutiers, mais laissé aux collectivités locales le soin d’entretenir, à
leurs frais, les routes départementales ou communales. L’entretien des
transports publics urbains est négligé, ce qui augmente leurs dysfonctionnements.
Ce sont les grandes sociétés
industrielles, commerciales et financières, c’est-à-dire une minorité de
possédants, qui imposent leur mode de fonctionnement aberrant à l’ensemble de
la société, au détriment du bien-être de la majorité de la population. Et tous
les gouvernements qui se sont succédé, quelle qu’ait été leur étiquette
politique, se sont pliés à leurs diktats.
Le manque de personnel et
d’investissements dans l’entretien des voies et du matériel, et plus
particulièrement sur les réseaux dits secondaires, pénalise les usagers qui,
dans leur grande majorité, sont des travailleurs. Les retards accumulés leur
causent des problèmes vis-à-vis de leurs employeurs, sans compter le stress et
la fatigue supplémentaire. A cela s’ajoute le mépris de la direction de la
SNCF, qui ne se donne souvent pas la peine de diffuser des informations, et
encore moins de réparer les préjudices subis.
La SNCF devient de moins en moins
un service public pour devenir un service commercial à la recherche de la
rentabilité. Cette dégradation rejoint d’ailleurs celle des autres services
publics indispensables, éducation, santé, logement social, etc., l’État faisant
des économies sur tous ces secteurs pour distribuer des milliards aux banques
ou aux grandes entreprises capitalistes sous prétexte de les
« sauver » ou de les « aider à surmonter la crise ».
En Île de France - le trafic
Transilien - a progressé de 30 % en dix ans. Mais, alors que le réseau est très
dense et très fréquenté, il a été littéralement laissé à l’abandon pendant
trois décennies. Les pannes fréquentes provoquent de nombreux retards.
Les gouvernements ont tous poussé
la SNCF à devenir rentable : en fermant des lignes secondaires, en donnant la
priorité aux trains qui rapportent le plus. Aujourd’hui, avec l’extension de
certaines lignes du réseau RER, les mêmes choix continuent. Des communes ne
sont plus desservies et on refuse des arrêts dans des gares qui sont
indispensables aux usagers.
Je suis persuadée que, pour
mettre fin à ce gaspillage et pour obtenir que l’argent public aille aux
services publics, il ne suffira d’un changement de gouvernement, mais il faudra
une mobilisation profonde des travailleurs qui se battent pour défendre leurs
intérêts. Et la qualité des transports publics à un prix abordable en fait
partie.
Nos
activités de campagne sur Argenteuil
Nous
serons aujourd’hui, de 15 heures à 18 heures 15, au carrefour
« Babou » dans le centre d’Argenteuil
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