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Sur le blog de Nathalie
Vendredi 7 avril, j’ai apporté ma
solidarité aux travailleurs de Vivarte rassemblés devant le siège social du
groupe à Paris. Philippe Poutou y était aussi et, puisque le JDD a
inventé un tissu de mensonges à ce propos, je précise que nous nous retrouvons
souvent dans ce genre de circonstances car nous menons des combats similaires
et qu’il n’y a que des journalistes obsédés par le cirque électoral pour penser
que nous nous considérons comme des adversaires !
Dans les différentes enseignes de
ce groupe, (NafNaf, la Halle, André, San Marina…) des centaines d’emplois sont
menacés. Entre 2015 et 2016, Vivarte a déjà fermé près de 300 magasins et
supprimé plus de 3 600 emplois parce que le fond d’investissement qui a racheté
le groupe dit perdre de l’argent. Dans le même temps, en 2016 Vivarte a touché
14 millions d'euros au titre du CICE et réalise quand même 2,2 milliards
d’euros de chiffre d’affaires. Il sait d’ailleurs trouver de l’argent quand il
se sépare de ses PDG, puisque l’un deux ayant quitté le groupe en octobre 2015
serait parti, selon les informations du Parisien avec un chèque de trois
millions d’euros !
Il est certains que ce ne sont
pas les salaires des employés et des gérants de magasins qui ont mis le groupe
en difficulté car ils sont au minimum du minimum. Alors où est passé
l’argent ? Par quelles manœuvres Vivarte a siphonné les trésoreries de ces
différentes enseignes ? Voilà ce que tous les salariés seraient en droit
de savoir !
De façon générale, tous les
salariés devraient pouvoir connaître ce que devient le fruit de leur travail.
Car à écouter les dirigeants, il n’y a jamais d’argent pour les salaires, les
emplois ou pour investir mais au final ils assurent des millions et des
millions aux grands actionnaires.
La réalité est que cet argent
nous échappe. Il va dans les mains d’une minorité de capitalistes qui jouent au
Monopoly avec nos vies, nos emplois, et avec nos salaires. « Et avec notre
santé » a ajouté une travailleuse présente au rassemblement.
Alors oui, la situation des
salariés de Vivarte ne peut que nous conforter dans la nécessité de mettre en
avant l’interdiction des licenciements et le droit pour les travailleurs de
divulguer toutes les informations dont ils disposent pour faire la transparence
sur les décisions et les comptabilités des entreprises.
Ce sont des objectifs que
l’ensemble de la classe ouvrière doit reprendre et imposer collectivement, sans
quoi beaucoup de travailleurs se retrouveront mis au pied du mur comme le sont
aujourd’hui les salariés de Vivarte, mais aussi ceux de Mim, de Madrange et de
nombre d’autres entreprises.
Alors je tenais à leur dire
« Bravo pour votre lutte ». Elle ne peut que conforter le combat que
nous avons tous à mener.
Ce mardi 11 avril
à 06h20
France Inter :
Interview de Nathalie Arthaud
à 08h30
France Info TV :
Nathalie Arthaud est l'invitée de la matinale
à 18h30
Public Sénat :
Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission L'épreuve de vérité
à 19h15
Radio Classique :
Interview de Nathalie Arthaud
Mercredi 12 avril
à 08h15
France Bleu Île de France :
Interview de
Jean-Pierre
Mercier
à 08h30
BFM TV : Nathalie Arthaud est l'invitée
de Bourdin Direct
à 20h45
Paris Première :
Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission Zemmour et Naulleau
Jeudi 13 avril
à 08h10
CNews : Interview de Jean-Pierre
Mercier
Nos positions
Ecologie
À chaque campagne électorale, les
candidats promettent des mesures pour faire face à l’urgence écologique et pour
organiser la transition vers les énergies renouvelables. Chaque gouvernement
organise sa grand-messe sur l’environnement ou le climat, du Grenelle de
l’environnement sous Sarkozy à la COP 21 sous Hollande.
Mais il en va du climat et de l’environnement
comme du chômage : tous les politiciens s’engagent à trouver
des solutions mais, une fois au pouvoir, ils sont bien incapables d’empêcher les
catastrophes annoncées, pour
la simple et bonne raison que ce sont les grands groupes capitalistes qui
détiennent les manettes de l’économie. Ce sont leurs décisions d’investissement
qui structurent l’organisation de la production, de l’énergie, des transports,
du BTP.
Tant que l’on accepte cette
mainmise sur l’économie, on peut discourir sur la sauvegarde de la mer ou sur
les énergies renouvelables, mais on parle pour ne rien dire. Les États se sont
engagés à réduire les émissions de carbone mais, refusant d’imposer des mesures
contraignantes aux industriels, ils se sont contentés de mettre en place un marché
des droits à polluer que peuvent s’échanger les capitalistes. Pour que les
capitalistes acceptent de se préoccuper de l’écologie, il faut que cela leur
rapporte !
L’écologie fait maintenant partie
de la stratégie publicitaire de tous les groupes capitalistes : c’est à qui sera
le plus « vert », le plus soucieux de développement durable. Certains fabricants en
ont fait un argument de vente face à leurs
concurrents. Pour d’autres, l’écologie a été l’occasion de trouver de nouveaux marchés, dans
la construction de panneaux solaires ou d’éoliennes. Mais la révélation des
fraudes au diesel organisées par Volkswagen et tous les autres constructeurs
automobiles montre les moyens que les capitalistes sont capables de mettre en
œuvre quand une réglementation fait obstacle à leurs profits.
Les politiques écologiques des
gouvernements se réduisent en définitive à créer des taxes qui pèsent sur le
budget des plus pauvres et à distribuer des subventions et des aides aux
entreprises au nom de la transition énergétique, comme ils le font au nom de la
compétitivité ou de l’emploi.
Même la question du nucléaire ne
peut se discuter sans mettre en cause l’organisation capitaliste de l’économie.
Le principal danger du nucléaire ne réside pas dans la technique elle-même mais,
comme Fukushima l’a montré, dans l’irresponsabilité des entreprises qui la
mette en œuvre. Comme tous les autres capitalistes, les industriels du
nucléaire mènent des politiques de réduction des coûts et ils sont prêts à
économiser sur la sécurité pour augmenter leurs profits. Même si l’État reste
son actionnaire majoritaire, EDF fonctionne avec la même logique, supprimant
des emplois pour dégager des profits, ayant recours massivement à la
sous-traitance et maintenant l’opacité sur l’état de ses installations.
Sur toutes les questions
écologiques, une politique concertée et planifiée à l’échelle de la planète
serait nécessaire. Or le propre du capitalisme est que rien n’est organisé,
concerté, anticipé et planifié à l’échelle de la société. C’est le règne de la
concurrence et de l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général.
Seules les lois du marché et la recherche du profit inspirent les décisions des
capitalistes.
Les problèmes écologiques
illustrent l’urgence qu’il y a à enlever les leviers de commande de
l’industrie, des transports, aux groupes privés. L’urgence qu’il y a à
supprimer le secret industriel, pour permettre à chaque salarié de rendre
publics les malversations ou les risques pour la santé publique ou
l’environnement dont il a connaissance, sans risquer d’être licencié pour
divulgation de secrets professionnels. L’urgence qu’il y a à organiser
l’économie d’une façon rationnelle, planifiée, pour répondre aux besoins du
plus grand nombre tout en préservant l’environnement.
Voir page suivante :
Le patron de "Paul" : il vote pour ses "gens" ?
Sur les législatives à Argenteuil
Et le bienfait social des transports en commun gratuits
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