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les médias
Aujourd’hui mardi 4 avril
à 07h40
France 2 : Les 4 Vérités
à 20h40
sur
BFM / CNEWS : Nathalie Arthaud
participera
au débat présidentiel
au débat présidentiel
Bon courage à notre représentante et candidate |
Mercredi 5 avril
à 07h40
France Info TV :
Interview de Nathalie Arthaud
Nos
positions
Protectionnisme
Les politiciens qui prônent le
protectionnisme, que ce soit Le Pen, Dupont-Aignan ou Mélenchon, prétendent que
le retour aux droits de douane sur les produits importés favoriserait les entreprises
qui produisent en France et que l’emploi serait ainsi protégé. C’est une
tromperie : le protectionnisme ne protège que les capitalistes, pas les travailleurs !
Ces taxes aux frontières se
répercuteront sur les prix de toutes les marchandises importées, et ce sont
donc les classes populaires qui le paieront par une diminution de leur pouvoir
d’achat.
Une telle politique servira
peut-être une partie des patrons français, mais ils ne cesseront pas pour
autant de supprimer des emplois si cela peut leur permettre d’augmenter encore
davantage leurs profits. Faire croire aux travailleurs que leur emploi et leur
salaire doivent dépendre des bons résultats de leur entreprise, c’est le
mensonge habituel des patrons pour masquer le fait qu’ils se réservent toujours
les profits, pendant qu’ils imposent toujours plus de sacrifices aux
travailleurs.
Et que signifie la « protection
de l’industrie française » pour les
ouvriers qui travaillent dans l’usine
Toyota près de Valenciennes ? Si le
groupe ferroviaire Bombardier est canadien, sa principale usine en Europe est
implantée dans le nord de la France. Que
deviendraient les deux millions de salariés, un sur huit, qui travaillent en
France dans des entreprises étrangères, si le protectionnisme se généralisait
et si chaque pays rapatriait la production dans ses frontières nationales ?
Le chacun-pour-soi, chacun dans
son entreprise, c’est la logique des patrons ! Pour
les travailleurs, accepter d’être divisés en fonction de la nationalité de leur patron, cela revient à accepter d’être de la
chair à exploiter dans la guerre économique que se livrent les capitalistes.
Les frontières, c’est l’arme des
patrons pour diviser les travailleurs. Au nationalisme prôné par la bourgeoisie
et ses porte-parole, les travailleurs doivent opposer les valeurs qui ont
toujours été celles du mouvement ouvrier, la solidarité et l’internationalisme.
En étant unis, par-delà les frontières de leur entreprise et de leur pays, ils
pourront représenter une force capable de se faire craindre du patronat et de
mettre fin à la catastrophe sociale qui menace d’emporter toute la société.
Discuter, et discuter encore... Sur le marché Héloïse ce dimanche |
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