Dans
les médias
Samedi 8 avril
à 23h30
France 2 : Nathalie Arthaud est
l'invitée de l'émission On n'est pas couché
Notre
activité à Argenteuil aujourd’hui
De 15
heures à 18 heures 15 au carrefour « Babou »
Abandon du débat sur France2 :
l'égalité c'est juste dans les mots
France 2 a abandonné son grand
débat à 11 candidats prévu le 20 avril.
Mélenchon
avait fait savoir le premier son refus d'y participer, rejoint dans ce refus
par Fillon, Macron, Le Pen. Le débat du 4 avril, sur BFM et CNEWS où les
« petits » candidats ont enfin pu un peu se faire entendre, les a un
peu plus échaudés.
À partir
du 10 avril la loi impose l’égalité du temps de parole dans les médias
audio-visuels, entre les 11 candidats. On aura sans doute l’occasion de vérifier
comment les rédactions s’arrangent pour se dégager de cette contrainte. Mais en
attendant, on voit comment ces grands démocrates que prétendent être ces
« grands » candidats esquivent la contradiction. Ces larrons
préfèrent rester entre eux. On ne peut pas dire que cela soit très glorieux.
Les classes sociales... ils voudraient les
passer sous silence
Furieux après la mise en cause de
son candidat, Fillon, par Philippe Poutou et par Nathalie Arthaud lors du débat
sur BFM et CNEWS, Bruno Retailleau (LR) a déclaré « Moi je n'ai pas cette
vision de la France, divisée entre des classes ».
C'est
clair, lui et les siens préfèrent faire croire que les intérêts du patronat et
ceux des travailleurs seraient les mêmes, qu’il faudrait servir les classes
possédantes sans rien dire, De gauche ou de droite, ces politiciens qui se
refusent à appeler un chat un chat, sont des mystificateurs professionnels.
Nos
positions
Santé
Le système de santé est dans un
état déplorable. L'accès aux soins est de plus en plus difficile pour une
grande partie de la population, les classes populaires et les plus pauvres,
tandis que les grands groupes industriels, en particulier pharmaceutiques et de
la finance, regorgent d'argent. C'est sur leurs profits qu'il faut prendre pour
assurer une médecine gratuite pour tous.
Pour se limiter aux vingt
dernières années, on a connu les cinq années de gouvernement Jospin pour la
gauche, suivies des dix ans de droite avec Chirac et Sarkozy, pour finir par
les cinq années de Hollande. Ce furent vingt années d’attaques continues et
sordides contre les hôpitaux publics, contre le droit à se faire soigner, avec
le déremboursement de plus en plus massif des médicaments et des soins. Ce fut,
parallèlement, l’enrichissement indécent des trusts pharmaceutiques, de ceux de
l’immobilier et de tous ceux liés de près ou de loin à cette activité : des
fabricants de matériel médical aux prestataires de services, entreprises de
nettoyage et autres. Sans oublier les compagnies d’assurance privées et les
banques, qui ont fait fructifier les intérêts des emprunts forcés des hôpitaux
et de la Sécurité sociale.
Sous la conduite de Martine
Aubry, le gouvernement Jospin, dont Mélenchon est si fier d’avoir été un
sous-ministre, a aggravé la politique de fermeture partout dans le pays des
maternités, des hôpitaux de proximité, des services d’urgence, etc. Elle a agi
pour restreindre les budgets des hôpitaux publics, en élargissant le
déremboursement des médicaments, pendant qu’elle offrait des baisses massives
de cotisations aux employeurs. Ensuite, après qu’elle avait été préparée sous
la gauche, c’est la droite qui a mis en place dans les hôpitaux publics la
tarification à l’acte, appelée T2A. Ce système infernal a mis tous les hôpitaux
en faillite virtuelle, ce qui ne veut rien dire mais a permis de justifier les
baisses continues d’effectifs et de moyens. Puis les plans dits de retour à
l’équilibre ont accéléré la grande misère des hôpitaux publics. De même les
partenariats public-privé, commencés sous la gauche, ont organisé le pillage
des hôpitaux publics, en particulier par les grands trusts du bâtiment. On a
puisé dans l’argent des salariés, car le financement de la santé ne vient que
de l’argent pris sur les salaires, les cotisations sociales n’étant que du
salaire différé.
L’État quant à lui n’apporte à
l’ensemble du ministère de la Santé qu’une participation symbolique, l’avant-dernière
du budget. Le bilan est qu’il manque partout de médecins, d’infirmières,
d’aides-soignantes, d’agents hospitaliers. Pour faire face à l’indispensable,
les hôpitaux sont obligés de faire appel à l’intérim et à une pléthore de
contrats aidés.
Oui, la santé est malade, à tous
les niveaux, des politiques menées de la façon la plus sordide par les
défenseurs de cette société, au nombre desquels les principaux candidats à la
présidentielle.
La santé est un droit pour tous.
L’accès aux soins ne doit pas être soumis aux lois du marché ni conditionné par
les revenus. La collectivité devrait assurer la gratuité de tous les soins. Le
fait que le capitalisme soit incapable de garantir ce droit élémentaire malgré
le haut niveau atteint par le développement économique suffit à condamner ce
système.
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