Voter pour son camp, pas sur la base de
calculs illusoires
Les sondages donnent Mélenchon en
progression. Il serait au coude à coude avec Fillon. Il y a eu, à l’évidence,
un effet d’entraînement, cette progression incitant certains travailleurs qui
n'avaient pas fait ce choix jusque-là à envisager de voter pour lui comme un moindre
mal par rapport à Le Pen, Macron ou Fillon.
Ce
genre de raisonnement sur un vote dit « utile » conduit à ne pas
réfléchir à ce qu'on veut vraiment exprimer, à ce qui est le plus proche de ses
convictions, à ce que l’on veut faire entendre. Or le prochain locataire de
l'Élysée, quel qu’il soit, fera une politique conforme à ce qu'exigera de lui
le patronat, comme l’indique toutes les expériences électorales, y compris
celle, encore fraîche dans les mémoires, faite avec Hollande.
Plutôt
qu'essayer de deviner quel politicien ayant une chance de l'emporter serait le
moins pire, préparer l'avenir c'est s’affirmer clairement, avec Nathalie
Arthaud, dans le camp des travailleurs.
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