La campagne électorale est
terminée. Cela dit, la vie et le présent blog continuent. Au-delà du blog du
matin, demain soir, nous y posteront toutes informations utiles sur nos
résultats : communiqué général, nos résultats, les résultats locaux, etc.
Par ailleurs, les appréciations de notre candidate pourront
être suivi « en live » sur :
Si une anomalie dans les bureaux de vote du Val d'Oise pour les bulletins de notre candidate,
me joindre au 06.99.49.98.64.
Dominique M.
Vœu présenté et voté lors du
dernier conseil municipal de Bezons à l’initiative de notre camarade Michel
CAMPAGNAC, conseiller municipal Lutte ouvrière de Bezons.
« Vœu présenté par
Lutte ouvrière contre les expulsions locatives qui a été adopté par le conseil
municipal, moins les voix de la droite et du centre.
La trêve hivernale, qui empêchait
les expulsions de leur logement, des locataires menacés de l'être, vient de se
terminer, il y a quelques jours. Des associations, des syndicats ont manifesté,
samedi 1er avril, pour protester contre cela.
A Bezons, comme dans la plupart
des communes populaires, des familles sont menacées par ces expulsions. C'est
une des conséquences de la crise du logement.
D'après le dernier rapport de la
fondation Abbé-Pierre, dans le pays, près de 12 millions de personnes ont des
salaires insuffisants pour se loger correctement, pour payer le minimum de
chauffage ou la taxe d’habitation, condamnées à vivre dans des logements trop
petits ou dégradés, se retrouvant sous la menace d’une expulsion. En plus, Il
faut ajouter de l’ordre de 4 millions de personnes sans abri, mal logées ou
sans logement personnel. Selon la fondation : au total, plus de 15
millions de personnes seraient victimes de la crise du logement, soit une bonne
partie des classes populaires.
Pour faire face à ce problème,
qui dépasse largement notre ville, et bien sûr, les possibilités de notre
ville : il faudrait des mesures radicales.
La construction de logements doit
devenir une priorité dans les dépenses de l’État. Il faudrait au moins un
million de nouveaux logements par an, sans compter ceux qui devraient être
réhabilités chaque année. Et à ce titre, il est insupportable de savoir qu'il y
a des travailleurs du bâtiment au chômage, au regard des besoins de logements à
construire.
Mais en attendant, parce que se
loger devrait être, comme se soigner, un droit élémentaire et pour répondre à
l’urgence de la situation, il faut commencer par interdire les expulsions,
mettre en place un moratoire sur les dettes des locataires et des petits
propriétaires étranglés par les traites.
Le conseil
municipal de Bezons, comme celui de biens d'autres communes qui l'ont déjà
fait, soucieux de s'associer à tous ceux qui se battent sur cette question du
logement, décrète qu'il n'est pas possible, sur le territoire de la commune,
d'expulser quelqu'un de son logement sans solution de relogement.
Considérant que se loger,
comme se soigner est un droit élémentaire.
Considérant que la
situation catastrophique provoquée par la pénurie de logements décents dans le
pays nécessite des mesures d'urgences pour éviter que personne ne soient
condamnés à vivre dans la rue.
Le conseil municipal
décide de prolonger la« trêve hivernale » en décrétant que les
expulsions locatives sont interdites jusqu'à nouvel ordre sur le territoire de
la commune de Bezons et proposera aux communes de l'agglomération des boucles
de seine d'imiter cette décision.."
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