Et pendant ce temps, cela s’améliore du côté du Privé
Lors du conseil municipal de
décembre dernier, la municipalité faisait voter la délibération habituelle
concernant le subventionnement des écoles privées sous contrat de la Ville
abondées par celui-ci. C’est sans doute une obligation, mais loin de ce
caractère-là, la municipalité en fait un élément de promotion, à travers des
termes que l’on n’a pas l’habitude de lire de sa part lorsque cela concerne
l’Ecole publique argenteuillaise.
Qu’on
en juge à partir de la lettre que les parents de l’école Notre-Dame
viennent de recevoir : « …Au vu
des effectifs de l’école Notre-Dame, la subvention versée par la Ville
s »’élèvera à 333 540 euros.
Cette contribution financière
importante témoigne de notre volonté de
soutenir les écoles privées argenteuillaises et de favoriser la qualité des
enseignements.
Une gestion saine des finances
communales depuis 3 années permettra la
poursuite et l’amplification de cette participation l’année prochaine pour
atteindre la valeur de 850 euros par élève… » (en gras
par nos soins)
Un
certain nombre de lois, en particulier la loi Debré de 1959, ont aligné les
moyens de l’Ecole privée sous contrat sur ceux de l’Ecole publique. Ces
dernières années, cette situation a aidé l’Ecole privée, d’obédience
catholique pour l’essentiel, à se renforcer, et cela d’autant plus que l’enseignement public est en crise.
Ces
moyens alloués au Privé sont une iniquité. Si les obédiences religieuses ou
autres veulent créer leur école, c’est leur affaire. Elles devraient seulement
pour cela utiliser leurs moyens propres et ceux des parents qui le souhaitent.
Quant à l’Ecole publique, elle devrait bénéficier de tous les fonds publics
pour aider au bon fonctionnement de cette Ecole du mélange social, certes
relatif, mais réel tout de même.
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