Contrôle
ouvrier sur la production et les comptes des bourgeois !
Le montant des dividendes versés
aux actionnaires de sociétés européennes ne cesse de battre des records : 302
milliards d’euros en 2016 ! Les profits des grandes entreprises se portent
bien, grâce aux sacrifices imposés aux travailleurs.
Comment ne pas être révolté,
quand ceux qui imposent licenciements, dégradation des conditions de travail,
baisse du niveau de vie s’engraissent d’année en année ? Même quand ils
truquent les résultats de leurs entreprises pour justifier leurs mauvais coups
contre les travailleurs ou pour ne pas payer d’impôts, les faits sont là : leur
fortune ne cesse d’augmenter et ces milliards viennent bien de quelque part.
Les
travailleurs sous contrôle permanent...
Les travailleurs sont contrôlés
en permanence : ils doivent justifier leurs ressources et donner des garanties
pour louer un appartement ou souscrire un crédit ; ils sont surveillés,
évalués, chronométrés au travail ; au chômage, ils doivent rendre des comptes
sur leurs recherches d’emploi. Mais lorsqu’un patron licencie sous prétexte de
difficultés financières ou qu’un groupe ferme une usine prétendument pas
rentable, il faudrait les croire sur parole ?
Les secrets industriel,
commercial, bancaire seraient indispensables, disent les patrons, à cause de la
concurrence. Mais cette concurrence mène l’humanité à la catastrophe et ces
secrets servent à tromper la population. Ils servent à cacher les mauvais coups
que les patrons préparent, comme la fermeture de l’usine de Whirlpool à Amiens,
qui était probablement décidée des années avant qu’elle soit annoncée ; leurs
combines financières, qui permettent par exemple à Bettencourt de ne pas payer
d’ISF ; ou encore leurs tricheries criminelles, comme celle sur les véhicules
diesel. Ce dernier exemple montre d’ailleurs ce que vaut l’argument de la
concurrence, puisque tous les constructeurs semblent être impliqués.
...pourquoi
pas les patrons ?
Il est donc vital d’imposer la
levée de ces secrets. Les travailleurs peuvent imposer leur contrôle sur la
production et les comptes des entreprises, des banques, des bourgeois… et de
leurs familles. Il faut qu’ils s’organisent pour surveiller ce qui est produit
et dans quelles conditions. Les ouvriers, techniciens, ingénieurs, qui sont au
cœur de la production, les employés qui mettent en forme et transmettent les
décisions des dirigeants, ceux qui participent à la comptabilité, pourraient
mettre en commun les informations dont chacun dispose et vérifier combien leur
travail rapporte à l’entreprise et ce que devient cet argent. Combien en
salaires ? Combien en profits ? Combien est réinvesti et combien jeté dans la
spéculation ? Ce contrôle rendrait intenables les mensonges de la bourgeoisie et
mettrait à nu la gabegie de l’économie capitaliste.
Les travailleurs pourraient aussi
surveiller les prix de vente dans les magasins et se donner ainsi les moyens
d’imposer une véritable indexation des salaires et des pensions sur les prix,
les taxes et les prélèvements, au contraire des gouvernements qui affirment que
les prix n’augmentent presque pas depuis des années et justifient ainsi que les
salaires stagnent.
Ce contrôle des travailleurs
mettrait en évidence les possibilités pour garantir un emploi et un salaire
correct à tous mais aussi pour répondre aux besoins matériels de toute la
population. Il est essentiel de l’imposer.
Le
samedi 11 mars
A
Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande
salle Jean Vilar
Meeting
De
Nathalie ARTHAUD
A 19
heures (entrée libre)
Ouverture
des portes à 17 heures
Réservez pour le banquet :
15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l'ordre de "Dominique MARIETTE"
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