Liquider la propriété privée des moyens de production, une nécessité
sociale
Depuis que la question de la
délocalisation d’une partie de l’activité de production de l’usine Dassault à
Argenteuil a été posée ces dernières semaines, c’est pour l’instant motus et
bouche cousue du côté du Conseil Economique d’Argenteuil, l’organisme créé à
cors et à cris par les édiles d’Argenteuil.
Il
est vrai qu’entre la volonté de dynamiser l’économie d’une commune, et la
propriété privée des moyens de production, il y a un sacré hiatus fondamental.
L’affaire Dassault en donne un « bel exemple ».
Les
édiles pourront toujours faire les yeux doux aux actionnaires et autres
propriétaires de ces moyens de production, les allécher par les qualités du
site, voire des conditions favorables autrement donnantes et attirantes, c’est
eux qui décident au final, un point c’est tout.
Vous
pourrez toujours dire à Dassault qu’Argenteuil est au cœur de l’Europe, que la commune
est à 10 kilomètres de Paris, peu leur chaut. Leurs calculs secrets
appartiennent à eux seuls, faisant le beau temps ou l’orage…
Les
édiles les mieux intentionnés peuvent planifier ce qu’ils veulent, leurs
intentions ne valent rien face à cette dure réalité.
Pour
mettre en adéquation les moyens sociaux nécessaires et les réalités
territoriales, il faudra que la société mette en place l’appropriation par la
société de ces moyens de production.
Hors
de cette voie point de salut. Et toutes les jérémiades des édiles ne seront que
lamentations face à la dure réalité d’actionnaires et de de propriétaires
décidant de produire aujourd’hui ici si ça leur chante, et demain ailleurs
s’ils le décident.
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