samedi 11 février 2017

Argenteuil, Dassault, Capitalisme : édiles qui voudraient, capitalistes qui décident


Liquider la propriété privée des moyens de production, une nécessité sociale

 
Cea cause, les patrons décident

Depuis que la question de la délocalisation d’une partie de l’activité de production de l’usine Dassault à Argenteuil a été posée ces dernières semaines, c’est pour l’instant motus et bouche cousue du côté du Conseil Economique d’Argenteuil, l’organisme créé à cors et à cris par les édiles d’Argenteuil.
         Il est vrai qu’entre la volonté de dynamiser l’économie d’une commune, et la propriété privée des moyens de production, il y a un sacré hiatus fondamental. L’affaire Dassault en donne un « bel exemple ».
         Les édiles pourront toujours faire les yeux doux aux actionnaires et autres propriétaires de ces moyens de production, les allécher par les qualités du site, voire des conditions favorables autrement donnantes et attirantes, c’est eux qui décident au final, un point c’est tout.
         Vous pourrez toujours dire à Dassault qu’Argenteuil est au cœur de l’Europe, que la commune est à 10 kilomètres de Paris, peu leur chaut. Leurs calculs secrets appartiennent à eux seuls, faisant le beau temps ou l’orage…
         Les édiles les mieux intentionnés peuvent planifier ce qu’ils veulent, leurs intentions ne valent rien face à cette dure réalité.
         Pour mettre en adéquation les moyens sociaux nécessaires et les réalités territoriales, il faudra que la société mette en place l’appropriation par la société de ces moyens de production.
         Hors de cette voie point de salut. Et toutes les jérémiades des édiles ne seront que lamentations face à la dure réalité d’actionnaires et de de propriétaires décidant de produire aujourd’hui ici si ça leur chante, et demain ailleurs s’ils le décident.

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