Nathalie
Arthaud en campagne : comptons sur nos forces militantes !
En ces
temps de campagne électorale, l’inégalité de traitement entre les « grands »
candidats et les « petits » saute aux yeux. Seuls semblent exister ceux qui, à
droite ou à gauche de l’hémicycle, s’inscrivent dans le cadre de la
perpétuation du système de domination de la grande bourgeoisie.
Bon, c'est plus facile en été, mais courage ! |
Le CSA,
conseil supérieur de l’audiovisuel, est censé faire respecter un certain nombre
de règles, sinon d’égalité de traitement des candidats déclarés à l’élection
présidentielle, du moins d’équité, ce qui à ses yeux implique de tenir compte
de ce qu’il appelle leur représentativité. Il s’agit de leurs résultats
électoraux et d’une « contribution de chaque candidat à l’animation du débat
électoral », cercle vicieux s’il en est. Les scores et les invitations à des
grands débats largement médiatisés sont-ils indépendants des reportages,
articles, journaux télévisés, émissions de toute sorte, faisant apparaître les
politiciens à la moindre occasion, même la plus futile, et citant leur moindre
parole ?
En vertu
de ce genre d’équité, en janvier 2012 lors du début de la précédente campagne
pour l’élection présidentielle, Nathalie Arthaud avait été présente dans les
médias 61 fois moins longtemps que Sarkozy, 43 fois moins que Hollande et 12
fois moins que Le Pen. Le candidat du NPA Philippe Poutou avait subi le même
traitement inacceptable.
Actuellement,
les chaînes de télévision et de radio n’ont d’yeux que pour les primaires, de
la gauche après celle de la droite. D’autres candidats annoncés, Le Pen,
Macron, Mélenchon, ont aussi l’exclusivité de leurs micros.
Il n’y a
pas à s’étonner que les grands médias, partie intégrante du système de
domination de la grande bourgeoisie, au demeurant propriété directe des
capitalistes ou plus ou moins soumis à leur pouvoir et à leur financement,
s’arrogent le droit de faire l’opinion en donnant la parole aux politiciens qui
défendent, d’une manière ou d’une autre, les intérêts exclusifs de la classe
dominante. Ils pèsent d’autant plus que, depuis des années, le mouvement
ouvrier est de moins en moins présent sur le devant de la scène, tant par la
voix de ses organisations que dans la rue, et que les revendications ouvrières
normales, un travail, un salaire décent, un logement, une retraite correcte,
passent à la trappe.
Ceux qui
font réellement fonctionner la société, ceux qui par leur travail permettent
aux riches de l’être de plus en plus, ceux auxquels on impose le chômage, la
précarité ou les cadences intenables, ceux qui doivent survivre de pensions de
plus en plus insuffisantes, ne se font un peu entendre que lorsqu’ils se
manifestent dans les rues, comme ils l’ont fait au printemps dernier contre la
loi El Khomri.
Alors,
dans cette campagne électorale où tout tend à focaliser le scrutin sur la
droite dans une ou deux versions, ou la gauche gouvernementale sous la forme
d’anciens ministres, ceux qui se reconnaissent dans le camp des travailleurs
que veut incarner Nathalie Arthaud ne doivent compter que sur eux-mêmes, sur
leur propre action, pour se faire entendre.
Candidate
présentée par Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud veut se faire la porte-parole
des travailleurs, ouvriers, chômeurs, retraités qui veulent faire entendre
leurs exigences face à un système politique et social dirigé par et pour les
capitalistes.
Pour que
cette voix porte, elle devra être relayée par toutes celles et tous ceux qui se
reconnaissent dans sa candidature, qui jugeront nécessaire qu’une communiste
révolutionnaire soit présente et se fasse entendre malgré l’étouffoir du
système médiatique.
Dans les
immeubles, les quartiers, les bureaux, les ateliers, sur les marchés et devant
les magasins, au bistrot, à la cantine, dans les foyers, les amphis et les
salles de classe, les salles de pause, il faudra faire connaître le programme
de Nathalie Arthaud, un programme de revendications et de lutte pour le monde
du travail.
Face aux
multiples clones de Gattaz qui déclineront les promesses mensongères et les
attaques futures, ce sera le moyen d’affirmer dans ces élections le refus du
monde du travail de continuer à payer la crise du système, et son aspiration à
vivre une autre société.
Viviane
LAFONT (Lutte ouvrière n°2529)
Rendez-vous
de ce week-end :
Ce soir notre permanence
de 17 heures 15 à 18 heures 15 Carrefour « Babou »
Demain matin samedi dans
les rues de Bezons
Dimanche au marché
d’Argenteuil de 10 heures 30 à midi
Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
« Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent
nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au
camp de la bourgeoisie »
Le
samedi 11 mars prochain, à Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande
salle Jean Vilar
Réservez
pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14
ans. Chèques à mon ordre.
Dimanche
26 mars
A
15 heures
Grand
meeting national de campagne
De
Nathalie ARTHAUD
Docks
de Paris à Saint-Denis (93)
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