Démocratie en direct
La FNACA m’avait invité à son pot
de l’amitié pour la nouvelle année, qui a eu lieu hier.
Cette
organisation d’ « anciens combattants » rassemblent pour l’essentiel
des appelés qui ont été contraints de se retrouver en Algérie pendant de très
longs mois, de 1956 à 1962. Elle rassemble en conséquence des adhérents issus
des milieux populaires du pays, ouvriers en particulier. Longtemps, le PCF y
eut une influence importante, ce qui était encore notable hier au soir.
En
tout cas, hier, ces anciens ont montré qu’ils n’avaient pas leur langue dans
leur poche. Le maire d’Argenteuil, G. Mothron étant présent, deux responsables
lui ont posé des questions sur l’avenir de la salle Jean Vilar. La FNACA tient
à cette salle d’autant plus qu’elle y organise depuis des lustres son banquet
annuel, et cela à titre gracieux de la part des municipalités successives.
Leurs questions tombaient en plus particulièrement à propos après que l’on ait
annoncé à la salle que la FNACA venait de recevoir de l’un de ses adhérents
lointains un tableau unissant le souvenir d’Argenteuil et de l’Algérie et qui
représentait en particulier pour Argenteuil la basilique du lieu et… la salle
Jean Vilar !
Oui,
comme bien d’autres associations et partis de la commune, la FNACA est
inquiète. Une fois privatisée, quelles seront les conditions pour obtenir cette
salle dorénavant privatisée ? Ne peut-on rénover et moderniser la salle
existante ?
Il
a fallu à propos de ces interrogations, que le maire d’Argenteuil parle de « rumeurs ».
Il a évoqué les réponses qui avaient été données lors du dernier conseil
municipal (voir à ce propos ce que nous
en pensons sur le présent blog, articles de décembre). En tout cas, selon
lui, il n’y avait pas à s’inquiéter pour les années à venir. Il a déclaré que
des informations précises seraient données dans le trimestre qui vient.
On
était hier le 13 janvier. Donc, tout sera clair sur le sujet au plus tard le 13
avril ?
En
tout cas, hier au soir une belle leçon de la part de ces anciens : il y a
un souci et un édile sous la main, on lui dit ce qu’on a à lui dire, on lui
pose les questions qui tiennent à cœur. Un point c’est tout. DM
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