Exit
Hollande, ses challengers se préparent à faire la même politique
Hollande a annoncé qu’il ne se
représenterait pas à l’élection présidentielle, prenant acte des records
d’impopularité que son gouvernement a atteint y compris dans son propre
électorat. C’est la conséquence de la politique anti-ouvrière qu’il a incarnée
à la tête du gouvernement.
Voilà une décision qui ne peut
que plaire aux candidats à la primaire de la gauche. Mais quel que soit celui
qui surgira des rangs de la gauche, il ne s’agira que d’un ravalement de
façade. Valls va sans doute ramasser le flambeau et assumer la politique de
guerre aux travailleurs que le gouvernement a menée, quand Montebourg s’en
démarquera quand bien même il y a contribué.
Que ce soit Fillon, Le Pen ou le
candidat du PS, ils aspirent tous à gouverner pour le compte du grand patronat
et ils feront la politique antiouvrière que celui-ci leur ordonnera. Car le
peuple peut décider du Président de la république, mais c’est le grand capital
qui le commande. Le monde du travail ne peut se défendre qu’en comprenant cette
vérité-là et en reprenant confiance dans ses propres forces.
Nathalie
Arthaud, le 2.12.16.
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