Le camp de la finance est le camp de la bourgeoisie toute entière. Face
à lui, faisons entendre le camp des travailleurs !
Chacun se souvient du « Mon
ennemi est la finance » de Hollande en 2012. Après la crise de 2008, son
prédécesseur Sarkozy avait dit à peu près la même chose. Et l’on retrouverait
les mêmes déclarations hypocrites chez tous leurs semblables. Elles
réapparaissent comme des radis. La prochaine campagne des élections
présidentielles n’en manquera pas. Bien évidemment, chacun mesure la valeur
des déclarations des uns et des autres, tous serviteurs de la même classe.
Le
système financier avec ses multiples ramifications qui vont aujourd’hui bien
au-delà des banques et des sociétés d’assurances, domine, exploite, ronge et
stérilise bien évidemment la société toute entière. Au-delà de la sphère
financière et spéculative, elle enserre et limite la production industrielle.
Elle enrichit une classe sociale, la bourgeoisie. Elle maintient la société et
la planète dans une impasse et la mène à la catastrophe.
Dénoncer
la finance, c’est la combattre, c’est combattre la classe qui s’y enrichit
d’une façon ou d’une autre, la bourgeoisie. C’est
appeler les choses par leur nom. C’est combattre le camp de la bourgeoisie et
ses serviteurs de toutes sortes. Face à ce monde social particulier et
conscient de ses intérêts, seul le monde du travail peut avoir la force de
lutter contre la domination bourgeoise et espérer la renverser en brisant du même coup la domination
financière sur la société. Il faut opposer le camp des travailleurs à celui de
la bourgeoisie. Et pour cela, commencer par appeler ces réalités sociales par
leur nom.
La
candidature de Nathalie ARTHAUD permettra de manifester cette conscience, et de
se compter sur la base de celle-ci.
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