A Saint-Denis, les grévistes ont gagné
La municipalité PCF voulait
retirer un certain nombre de jours de congé aux travailleurs territoriaux de
Saint-Denis sous prétexte de lutter contre… l’absentéisme. Depuis ce mercredi,
ces derniers se sont mis massivement en grève et entraîné ipso facto la fermeture
d’un certain nombre de services.
Devant la détermination des grévistes, le nouveau maire de Saint-Denis a finalement retiré hier matin son projet, même s’il déclare ne pas exclure « totalement d’aborder « de façon dépassionnée » la question des congés ».
Devant la détermination des grévistes, le nouveau maire de Saint-Denis a finalement retiré hier matin son projet, même s’il déclare ne pas exclure « totalement d’aborder « de façon dépassionnée » la question des congés ».
Eh
bien qu’il le tente à nouveau, et il se heurtera à la même réaction, à la façon
totalement « passionnée » des travailleurs.
De
droite ou de gauche, les notables, gestionnaires d’un pactole amoindri par la
réduction des abondements d’Etat, veulent la faire payer à la population et aux
travailleurs territoriaux.
Il
y a quelques semaines, ceux d’Auch ont fait annuler une régression identique à
celle contre laquelle les territoriaux de Saint-Denis viennent de se mobiliser
avec succès.
La
force collective et la grève sont bien les armes des travailleurs.
Ce
qui est vrai dans ces deux villes l’est tout autant à Argenteuil comme
ailleurs. ce qui a été fait depuis mars 2014 peut être défait.
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