Argenteuil : Juppé et son ami Sarkozy, impôts

Le quartier qu’ils connaissent bien, c’est Neuilly, le XVIème, le VIIème…

         Il y a une quinzaine, Juppé a fait un petit tour sur la Dalle du Val-Nord et, celui-ci  vite fait, est reparti, comme si de rien n’était.

         Sarkozy qui avait promis d’y revenir mais qui n’y est jamais revenu, a raillé à cette occasion son rival, en déclarant avec le langage fleuri qui est le sien, selon le JDD : « Tu y vas à 10 heures du matin à Argenteuil ? Les trafiquants, ils dorment à cette heure-là ! C’est à 22 heures qu’il faut y aller si tu veux vraiment connaître la situation !’ »

         Comme si ces gens-là, et l’un et l’autre, s’intéressaient à la situation à toute heure de la population qui habite les quartiers populaires tel celui-ci d’Argenteuil.

         Ou quand il s’y « intéressent », c’est pour mieux la dégrader, ce que l’un et l’autre de ces messieurs se préparent à faire.

Payer un impôt discutable, et subir des tracasseries à la hausse

         Un tract syndical unitaire était distribué hier matin aux usagers du centre des impôts de la rue de Verdun à Argenteuil.

         Nous en extrayons les éléments suivants :

         « Contribuables : le gouvernement et la Direction Générale des Finances Publiques (DGIP) veulent vous chasser des guichets !

« -réduction des horaires d’ouverture pour décourager la population de venir dans nos services (…)

-suppression de la mission impôt des trésoreries, suppression de Centres des Finances Publiques obligeant ainsi les contribuables à faire des trajets plus longs et à leurs frais.

Ces mesures en concentrant l’impôt sur quelques sites départementaux engendrent des files d’attente interminables…

-en ponctionnant directement l’impôt sur le bulletin de salaire ou la pension, le prélèvement de l’impôt à la source n’apportera aucune simplification pour les particuliers…

-en favorisant l’accueil sur rendez-vous ;

-en n’acceptant plus les paiements en espèces supérieurs à 300 euros ;

-en imposant l’usage d’internet avec toutes les problématiques que cela comporte ;

-avec la mise en place de plateformes téléphoniques impersonnelles aux frais des contribuables… »

         Nous cela rappellera à chacun bien des déconvenues rencontrées.

         « L’impôt saigne le malheureux », et en plus, les tracasseries augmentent quand il s’agit de le payer ou d’en contester le montant.