A Argenteuil comme ailleurs, reconstruire la force politique du monde du travail

Reconstruire la force politique du monde du travail conscient

 

Argenteuil est une belle illustration du fonctionnement des partis politiques bourgeois au niveau local : des promesses électorales non tenues au règne du secret, des réseaux et du clientélisme. Le conseil municipal de ce mardi -seul moment où le haut de l’iceberg de ce fonctionnement pointe- en donnera une nouvelle fois une petite idée.

         Ce fonctionnement est à l’image de ce qui se passe à tous les niveaux des collectivités locales. Au niveau de l’Etat, c’est la même chose, mais là, comme c’est du sérieux, la bourgeoisie donne directement les ordres.

         Le monde du travail n’a rien à attendre des coteries politiques qui se disputent l’apparence du  pouvoir, puisqu’en dernière analyse, ces sont les groupes capitalistes, industriels et financiers, qui imposent leur loi.

         A ce jeu-là, ces coteries politiques ont désespéré localement ceux qui croyaient y trouver un engagement sérieux et désintéressé. Aujourd’hui, hors de ces coteries, on ne peut plus guère parler d’existence de partis actifs de ce type sur une grande ville telle Argenteuil.

         Pourtant, plus que jamais, il est nécessaire que le monde du travail apparaisse, s’exprime, et se fasse entendre politiquement.

         C’est ce que nous allons faire dans les mois qui viennent à l’occasion des élections présidentielles et législatives.

         Pour notre part, nous en profiterons pour faire entendre le camp des travailleurs conscients. Mais nous en profiterons aussi pour élargir et approfondir notre présence dans les entreprises et les quartiers. Cela aidera à la renaissance d’un véritable parti communiste révolutionnaire.

         Ceux qui sont d’accord avec ces objectifs, loin des coteries soient disant « politiques », peuvent nous aider à les atteindre, et nous rejoindre.