L’urgence… c’est d’abord celle de l’Ecole
Pas facile de s’y retrouver pour
savoir où les parents des élèves des écoles publiques du primaire pourront à
Argenteuil accompagner leurs enfants : certains ne pourront le faire que
jusqu’à la grille de l’école, d’autres dans la cour, et pour les petites et les
très petites sections de maternelles dans les classes, mais uniquement le
premier jour de la rentrée. C’est compliqué et surtout, cela a des conséquences
très négatives. D’autant que dès le lendemain de la rentrée, tous les parents
derrière les grilles un point c’est tout ! Telles sont les mesures liées à
l’ « état d’urgence » telles qu’elles ont été déclinées par
l’Education nationale et le gouvernement.
Et
l’on se demande bien une nouvelle fois qu’elle est l’utilité de ce genre de
mesures appliquées aux écoles. Car qu’est que cela change de laisser les
parents et les enfants créer un grand rassemblement devant les grilles d’une
école, ou derrière celle-ci ? Aux entrées des maternelles, depuis l’an
passé, on a créé de tels rassemblements alors que le mouvement des parents
accompagnant les enfants dans leurs classes évitait justement ce genre
d’attroupements.
Quant
aux conséquences, elles sont calamiteuses. Ces mesures ont entraîné un surcroît
de travail pour tous les personnels des maternelles, pour les enseignants et
les travailleurs ATSEMS obligés de stationner derrière les grilles. Surtout
elles ont amoindri considérablement le contact entre les parents et les
enseignants qui ne peuvent plus qu’échanger entre deux portes si l’on peut
dire, et si le temps le permet. Cela est d’autant plus dommageable dans les
quartiers populaires où ces contacts sont particulièrement nécessaires.
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