jeudi 1 septembre 2016

Rentrée scolaire derrière les grilles, loin de l'urgence pour l'Ecole


L’urgence… c’est d’abord celle de l’Ecole


Pas facile de s’y retrouver pour savoir où les parents des élèves des écoles publiques du primaire pourront à Argenteuil accompagner leurs enfants : certains ne pourront le faire que jusqu’à la grille de l’école, d’autres dans la cour, et pour les petites et les très petites sections de maternelles dans les classes, mais uniquement le premier jour de la rentrée. C’est compliqué et surtout, cela a des conséquences très négatives. D’autant que dès le lendemain de la rentrée, tous les parents derrière les grilles un point c’est tout ! Telles sont les mesures liées à l’ « état d’urgence » telles qu’elles ont été déclinées par l’Education nationale et le gouvernement.

         Et l’on se demande bien une nouvelle fois qu’elle est l’utilité de ce genre de mesures appliquées aux écoles. Car qu’est que cela change de laisser les parents et les enfants créer un grand rassemblement devant les grilles d’une école, ou derrière celle-ci ? Aux entrées des maternelles, depuis l’an passé, on a créé de tels rassemblements alors que le mouvement des parents accompagnant les enfants dans leurs classes évitait justement ce genre d’attroupements.

         Quant aux conséquences, elles sont calamiteuses. Ces mesures ont entraîné un surcroît de travail pour tous les personnels des maternelles, pour les enseignants et les travailleurs ATSEMS obligés de stationner derrière les grilles. Surtout elles ont amoindri considérablement le contact entre les parents et les enseignants qui ne peuvent plus qu’échanger entre deux portes si l’on peut dire, et si le temps le permet. Cela est d’autant plus dommageable dans les quartiers populaires où ces contacts sont particulièrement nécessaires.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire