vendredi 12 août 2016

Police, gendarmerie, JL Mélenchon découvre la vie ?


Une lectrice nous a transmis un extrait de  l’analyse de JL Mélenchon suivante. Nous lui répondons par la brève ci-dessous.
 

Des corps de répression incontrôlables dans leur nature, et depuis toujours

 
A propos de la mort du jeune de la région de Beauont-Persan mort dans les mains de la gendarmerie, JL Mélenchon écrit sur son blog : « La tendance à la militarisation de l’action policière est dorénavant prise dans le monde entier à la suite de la police nord-américaine. Elle est arrivée chez nous depuis quelque temps déjà. On l’observe dans les dispositifs d’intervention que mettent en place le commandement politiques face à des évènements comme la protestation contre le barrage de Sivens ou les manifestations syndicales contre la loi El Komri. »

         Mais est-ce bien là une nouveauté ?

         La police et la gendarmerie sont des corps militarisés par nature. Elles sont en conséquence des corps séparés fondamentalement de la population, sans contrôle de la part de celle-ci, sur ses actes et ses méthodes. Et cette séparation est dans leur nature même.

         Et dans la mort de ce jeune, après celles de ces dernières décennies, la question n’est pas seulement celle des méthodes utilisées qui peuvent être totalement disproportionnées et dangereuses, mais, lorsque le drame arrive, que ces corps ne veuillent pas reconnaître, purement et simplement, leur responsabilité évidente.

         Et, sur ce plan aussi, ce n’est vraiment pas une nouveauté. La mort d’Adama Traoré vient seulement d’en donner une nouvelle illustration dramatique.
 
Octobre 1961. Une "militarisation" qui ne date pas d'hier
 

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