Une lectrice nous a transmis un extrait de l’analyse de JL
Mélenchon suivante. Nous lui répondons par la brève ci-dessous.
Des corps de répression incontrôlables
dans leur nature, et depuis toujours
A propos de la mort du jeune de
la région de Beauont-Persan mort dans les mains de la gendarmerie, JL Mélenchon
écrit sur son blog : « La tendance à la militarisation de
l’action policière est dorénavant prise dans le monde entier à la suite de la
police nord-américaine. Elle est arrivée chez nous depuis quelque temps déjà.
On l’observe dans les dispositifs d’intervention que mettent en place le
commandement politiques face à des évènements comme la protestation contre le
barrage de Sivens ou les manifestations syndicales contre la loi El Komri. »
Mais
est-ce bien là une nouveauté ?
La
police et la gendarmerie sont des corps militarisés par nature. Elles sont en
conséquence des corps séparés fondamentalement de la population, sans contrôle
de la part de celle-ci, sur ses actes et ses méthodes. Et cette séparation est
dans leur nature même.
Et
dans la mort de ce jeune, après celles de ces dernières décennies, la question n’est
pas seulement celle des méthodes utilisées qui peuvent être totalement
disproportionnées et dangereuses, mais, lorsque le drame arrive, que ces corps
ne veuillent pas reconnaître, purement et simplement, leur responsabilité évidente.
Et,
sur ce plan aussi, ce n’est vraiment pas une nouveauté. La mort d’Adama Traoré
vient seulement d’en donner une nouvelle illustration dramatique.
Octobre 1961. Une "militarisation" qui ne date pas d'hier |
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