Vrai pour les cinémas comme pour le reste
Suite à notre brève d’hier sur l’avenir
de l’espace Jean Vilar, un de nos lecteurs nous a transmis un article de La
Gazette de juillet dernier indiquant que le projet d’un multiplex de huit
salles dans la zone de la nouvelle mairie de Bezons avait été recalé par une
commission départementale dédiée à ce genre de chose. L’argument avancé est que
ce multiplex s’il voyait le jour mettrait en péril le cinéma de l’espace
culturel Paul Eluard.
C’est
le moins que l’on puisse dire.
Ce
qui est vrai à Bezons le serait tout autant à Argenteuil à l’encontre des
salles de cinéma du Figuier blanc si un multiplex s’installait
du côté de l’espace occupé actuellement par le complexe Jean Vilar.
La
décision sur le multiplex de Bezons peut ou pas être confirmée par une
commission nationale.
Mais
dans ces affaires de multiplex, l’intérêt de la culture, du cinéma d’art et d’essai,
de l’utilisation des structures existantes, des finances publiques, ne sont pas
les déterminants qui ont du poids. En revanche, la loi du profit joue les premiers rôles : où rentabiliser les capitaux, et quel que soit le résultat social…
Et les financeurs, les investisseurs savent ensuite trouver les lieux qui leur
conviennent, qu’ils savent disponibles aujourd’hui ou à terme, et trouver les
oreilles compatissantes pour leurs scénarios très-très intéressés.
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