dimanche 21 août 2016

Argenteuil, les impôts locaux et la politique municipale : petite discussion


La question des « impôts », à l’image de la société actuelle

 
P. Métézeau, un des adjoints au maire d’Argenteuil discute dans un commentaire d’une de nos dernières brèves de notre blog (« Si tu veux aller de l’avant, n’oublie pas »), notre appréciation des motivations de la politique d’ « austérité » de la municipalité d’Argenteuil actuelle qui s’est traduite depuis mars 2014 par 400 à 500 « licenciements » de travailleurs communaux en situation « précaire », par l’augmentation de nombre de tarifs d’activités et de services communaux, voire leur suppression pure et simple. Notre appréciation était que, comme c’est la loi du genre chez  tous les notables, les yeux rivés qu’ils ont dès le premier jour de leur élection sur les  élections municipales suivantes, s’il y a bien, dans cette perspective une promesse électorale que la municipalité d’Argenteuil peut tenir et veut tenir, c’est la diminution des impôts locaux. Pour cela, elle a choisi d’appliquer l’austérité municipale dont nous parlons, dont les travailleurs municipaux sont les premières victimes tout comme les milieux les plus modestes de la Ville dont les municipalités sont les soutiens de première proximité. Pour l’électorat favorable à cette diminution des impôts locaux, le reste du programme électoral que nous rappelons ici pour mémoire relève de l’accessoire.
 
A rappeler régulièrement
 

         P. Métézeau conteste cela en indiquant que bien des milieux modestes votent pour son camp. En passant, il indique que sur la base de notre critique nous serions, nous, pour la hausse de ces impôts locaux.

         Nous n’entrerons pas dans le débat qu’il y a milieux modestes et modestes. Mais effectivement, si c’était si simple, il y a belle lurette que l’énorme majorité de la population aurait dû porter ses faveurs et ses suffrages au courant, celui du communisme révolutionnaire internationaliste dont Lutte ouvrière assure dans le pays la continuité. Que cette fraction de la population ne le fasse pas sur la base de la conscience de ses intérêts fondamentaux, c’est une autre histoire.

         Pour notre part, nous ne sommes pas favorables, quel qu’en soit le prétexte, à l’augmentation des impôts, quels qu’ils soient, locaux ou autres. Nous sommes mêmes fondamentalement contre l’impôt et donc favorables à sa disparition. Dans le cadre de la liquidation du capitalisme et du profit, les producteurs décideront eux-mêmes de ce qui sera la part qui reviendra directement à chacun, et celle qui reviendra à la collectivité, au niveau de cette dernière pour faire face à toutes les nécessités sociales collectives, et cela à toutes les échelles de la vie sociale, de l’échelon local à celui de la planète.

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