La question des « impôts », à l’image de la société
actuelle
P. Métézeau, un des adjoints au
maire d’Argenteuil discute dans un commentaire d’une de nos dernières brèves de
notre blog (« Si tu veux aller de l’avant, n’oublie pas »), notre
appréciation des motivations de la politique d’ « austérité » de
la municipalité d’Argenteuil actuelle qui s’est traduite depuis mars 2014 par
400 à 500 « licenciements » de travailleurs communaux en situation
« précaire », par l’augmentation de nombre de tarifs d’activités et
de services communaux, voire leur suppression pure et simple. Notre
appréciation était que, comme c’est la loi du genre chez tous les notables, les yeux rivés qu’ils ont
dès le premier jour de leur élection sur les
élections municipales suivantes, s’il y a bien, dans cette perspective
une promesse électorale que la municipalité d’Argenteuil peut tenir et veut
tenir, c’est la diminution des impôts locaux. Pour cela, elle a choisi
d’appliquer l’austérité municipale dont nous parlons, dont les travailleurs
municipaux sont les premières victimes tout comme les milieux les plus modestes
de la Ville dont les municipalités sont les soutiens de première proximité.
Pour l’électorat favorable à cette diminution des impôts locaux, le reste du
programme électoral que nous rappelons ici pour mémoire relève de l’accessoire.
A rappeler régulièrement |
P.
Métézeau conteste cela en indiquant que bien des milieux modestes votent pour
son camp. En passant, il indique que sur la base de notre critique nous
serions, nous, pour la hausse de ces impôts locaux.
Nous
n’entrerons pas dans le débat qu’il y a milieux modestes et modestes. Mais
effectivement, si c’était si simple, il y a belle lurette que l’énorme majorité
de la population aurait dû porter ses faveurs et ses suffrages au courant, celui du communisme
révolutionnaire internationaliste dont Lutte ouvrière assure dans le pays la
continuité. Que cette fraction de la population ne le fasse pas sur la base de
la conscience de ses intérêts fondamentaux, c’est une autre histoire.
Pour
notre part, nous ne sommes pas favorables, quel qu’en soit le prétexte, à
l’augmentation des impôts, quels qu’ils soient, locaux ou autres. Nous sommes
mêmes fondamentalement contre l’impôt et donc favorables à sa disparition. Dans
le cadre de la liquidation du capitalisme et du profit, les producteurs
décideront eux-mêmes de ce qui sera la part qui reviendra directement à chacun,
et celle qui reviendra à la collectivité, au niveau de cette dernière pour
faire face à toutes les nécessités sociales collectives, et cela à toutes les
échelles de la vie sociale, de l’échelon local à celui de la planète.
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