Migrants à Paris : 26ème évacuation en un an
Ce vendredi 22 juillet au petit
matin, la police a quadrillé le quartier et évacué le camp de migrants qui
s’était formé sous le métro aérien à Paris entre les stations Jaurès et Colonel
Fabien. Les 1200 à 1400 évacués seront dispersés ici ou là, dans des gymnases,
pour quelques jours, avant de se retrouver pour la plupart de nouveau à la rue.
Évacuation après évacuation, les camps se reforment car ces migrants n'ont
aucune solution.
Il
s'agit pour la majorité d’entre eux d'hommes jeunes qui ont fui la Syrie,
l’Éthiopie, le Soudan ou l’Afghanistan, tous des pays à feu et à sang, livrés
au pillage et aux expéditions militaires des grandes puissances.
En
dépit de la démagogie xénophobe des politiciens qui sèment la division, les
travailleurs ont intérêt à accueillir ces migrants comme des frères, comme des
futurs camarades de lutte contre nos exploiteurs communs.
Turquie : le coup de force d'Erdogan
La tentative de coup d’État
fournit un prétexte sur mesure au président turc Erdogan pour mettre en place
sa dictature. Depuis une semaine, la répression frappe des dizaines de milliers
de militaires, magistrats, policiers, enseignants ou encore journalistes,
visiblement fichés bien avant ce putsch raté. Des milliers de personnes ont été
emprisonnées. Le Parlement a voté l’état d’urgence pour trois mois, ce qui
permettra à Erdogan, selon ses propres mots, de « s'affranchir de la convention
des droits de l'Homme ».
Les
dirigeants européens sont gênés par ce cynisme mais, sur le fond, n'ont rien à
redire à cet allié, certes encombrant, mais si efficace pour cloîtrer les
migrants et jouer les gendarmes au Moyen-Orient.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire