vendredi 29 juillet 2016

PSA, SFR, proftis, liencenciements, le capitalisme en action



PSA : ils n'en ont jamais assez !

La direction du groupe vient d'annoncer 1,2 milliard de bénéfices sur les six premiers mois de l'année. C'est un doublement par rapport à 2015, où il avait fallu toute l'année pour atteindre un tel chiffre. Les actionnaires se frottent déjà les mains : l'action a augmenté de plus de 9%, et le PDG Carlos Tavares a annoncé le versement de dividendes l'an prochain... tandis que son salaire de 14 500 euros par jour, en hausse de 100% en un an, pourrait bien continuer à grimper.
         Et c'est pour faire encore plus de profits que de nouvelles mesures de compétitivité viennent d'être décidées début juillet : des attaques sur les salaires des travailleurs du groupe, la poursuite des suppressions d'emplois, et davantage de flexibilité.
         Mais à force de faire des sacrifices pour que les actionnaires se gavent, les travailleurs de PSA pourraient bien se faire entendre, pour refuser que les milliards de bénéfices ne servent qu'à alimenter les coffre-forts d'une poignée de parasites.


Non aux licenciements chez SFR !

La direction de SFR a annoncé qu'elle souhaitait supprimer près de 5 000 emplois, d'ici la fin de 2017, ce qui représente plus d'un tiers des effectifs. Et cela se rajoutera aux 1 200 salariés qui ont  démissionné depuis 2 ans.
         En 2014, le groupe Numéricable dirigé par Patrick Drahi avait racheté SFR  en s’endettant auprès des marchés financiers pour plus de 15 milliards d’euros. Et, comme d’autres patrons qui procèdent à ce genre d’opérations, Drahi licencie ensuite pour rembourser ses dettes et engranger les profits.
         En rachetant SFR, Drahi avait promis qu'il n'y aurait "aucune suppression d'emplois sous quelque forme que ce soit" jusqu'au 30 juin 2017. Montebourg, alors ministre du Redressement productif, avait fait mine d’y croire… Naïveté ? Disons plutôt complicité !

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