L’amie
prodigieuse, d’Elena Ferrante
« L’amie
prodigieuse » d’Elena Ferrante, porte sur l’amitié de deux
filles peu ordinaires qui se crée dès l’enfance pour se poursuivre dans les temps de l’adolescence.
Une histoire somme toute banale, celle de millions et de millions de filles à
travers le monde. Mais c'est bien plus, il y a toute une bande de garçons et de filles, une génération qui découvre son monde. Nous sommes dans l’Italie des années 1950 qui sort très
difficilement de la misère de l’Après-guerre, et à Naples, dans un
de ses quartiers très populaires que l'on ne quitte pas comme cela, voire dont on
ne sort jamais. C’est l’Italie du Sud telle qu’on l’imagine
et dont tant de films de ces années-là nous ont fixé l’image.
Ce roman est aussi un très beau livre « sociologique » qui donne à réfléchir
sur les couches et classes sociale, et sur ce que l’éducation peut
créer de distances dans ce qu’il est commun d’appeler l’ « élévateur
social ». Ce n'est surtout pas un livre à se prendre la tête en ces temps difficiles, mais un beau roman qui se lit "tambour battant".
Un
livre très riche, plein d’émotion et de sensibilité. On attend de lire les
tomes suivants, il y en a deux qui ne sont pas encore parus en « livre de
poche ».
L’amie prodigieuse, Elena
Ferrante, Folio, 8,20 euros
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