Contre la régression sociale,
prenons notre sort en mains
Depuis plus de trois mois
l’opposition à la loi El Khomri ne faiblit pas. Dans les classes populaires
pré-vaut, à juste titre, le sentiment d’une attaque de trop après le CICE,
l’ANI, la loi Macron et tant d’autres ca-deaux au patronat faits en
ponctionnant l’ensemble de la population. À ce titre nous sommes donc tous
direc-tement concernés.
Si les travailleurs du privé sont
directement en ligne de mire, nous le sommes tout autant.
Nous sommes aussi concernés par
les autres ponc-tions opérées pour satisfaire le grand patronat que sont les
baisses de subventions d’État aux collectivités lo-cales. De plus, avec le gel
de la masse salariale annoncé pour 2017, le gouvernement renforce l’austérité
dans la fonction publique, à l’égal du privé.
En conséquence, nous devons tous
nous insérer dans le mouvement général enclenché pour préserver nos conditions
de travail et d’existence. Il nous appartient d’entraîner les hésitants, il
nous appartient de popula-riser la nécessité de ne pas laisser passer cette
occasion de lutte collective du monde du travail, de ceux qui font fonctionner
toute la société.
Comme des lions !
« En prenant le pouvoir, je me
suis retrouvé, entre l’agglomération et à la mairie, à la tête de plus de 2000
personnes, qu’il a fallu apprivoiser » écrit le précédent maire dans un
livre de mémoire.
« Apprivoiser » ?
Lorsque nous allons devenir des
lions contre la poli-tique anti-ouvrière qu’il soutient chaque soir dans les
médias, il saura que l’on ne dompte pas les travailleurs comme des félins.
À Joliot, pour la visite de
quartier du maire, il a fallu mettre les bouchées doubles pour que cela soit
complètement « clean ».
Seule erreur, les effectifs
n’étaient pas doubles pour autant.
Et les effectifs supplémentaires
?
On ne sait pas si c’est pour la
même raison, mais il a fallu désherber du côté de l’échangeur en haut de Stalingrad.
Cette partie ne relève-t-elle pas
pourtant de la DDE et du Conseil départemental ?
Ils ont réduit aussi à ce point
les effectifs du côté de ce Conseil ?
Questions posées, réponses
absentes
C’est toujours le flou autour de
nos RTT et CE pour nous, anciens de l’Agglomération réintégrés à la mairie
d’Argenteuil ?
C’est pourtant maintenant que
nous avons besoin de savoir ce qu’il en est de ces congés… pour les poser.
Élémentaire. Et sans aucune
diminution bien sûr.
Ouh les cornes !
L’adjoint au personnel est donc
un champion de la rapidité pour se déplacer en trottinette.
En revanche, il rivalise avec les
escargots pour ce qui est de la prise de RDV.
Il a besoin d’un agenda à moteur
?
Où sont les décideurs ?
La modification des arrêts du
bibliobus dans la ville (à la baisse) illustre une nouvelle fois l’attitude de
la municipalité à l’encontre du public. Pour résumer, on dégrade le service
rendu, mais surtout motus et bouche cousue. Pas question de communiquer.
Conséquence, ce sont les travailleurs qui sont en première ligne qui doivent
assumer le mécontentement des habitants.
À défaut de la présence des
décideurs eux-mêmes, le site internet de la Ville, l’Argenteuillais, et le bon
vieux papier, ça sert à quoi ?
Multipliez le nombre de
travailleurs, et les gallinacés n’auront qu’à bien se tenir
Le maire indique dans la dernière
livraison de sa « lettre d’information » un certain nombre de chiffres sur les
travaux de voirie : ainsi il y a eu 470 nids de poule traités.
Nous avons fait un petit calcul :
pour traiter les 15 000 trous estimés actuellement dans les rues de la
localité, combien faudrait-il embaucher de travailleurs à la voirie pour
boucher tous les trous avant que les pre-miers trous bouchés ne se reforment ?
Dans les écoles, la hiérarchie
rajoute des contraintes pour nos départs en congé, alors que, déjà, il n’en manquait
pas. Conséquence : le flou le plus complet, et une désorganisation totale.
Pourquoi s’arrange-t-il pour
faire compliqué là où les choses sont simples ?
Nos congés nous appartiennent, congés
posés, con-gés accordés !
Gouverner, c’est prévoir
Au nettoyage des rues, un certain
nombre d’entre nous s’apprêtent à partir en retraite.
On ne voit rien venir pour les
remplacer. Autour de nous, il y a pourtant bien des CV disponibles.
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