mercredi 1 juin 2016

Territoriaux d'Argenteuil : quelques brèves de notre dernier bulletin Lutte ouvrière

Contre la régression sociale, prenons notre sort en mains
Depuis plus de trois mois l’opposition à la loi El Khomri ne faiblit pas. Dans les classes populaires pré-vaut, à juste titre, le sentiment d’une attaque de trop après le CICE, l’ANI, la loi Macron et tant d’autres ca-deaux au patronat faits en ponctionnant l’ensemble de la population. À ce titre nous sommes donc tous direc-tement concernés.
Si les travailleurs du privé sont directement en ligne de mire, nous le sommes tout autant.
Nous sommes aussi concernés par les autres ponc-tions opérées pour satisfaire le grand patronat que sont les baisses de subventions d’État aux collectivités lo-cales. De plus, avec le gel de la masse salariale annoncé pour 2017, le gouvernement renforce l’austérité dans la fonction publique, à l’égal du privé.
En conséquence, nous devons tous nous insérer dans le mouvement général enclenché pour préserver nos conditions de travail et d’existence. Il nous appartient d’entraîner les hésitants, il nous appartient de popula-riser la nécessité de ne pas laisser passer cette occasion de lutte collective du monde du travail, de ceux qui font fonctionner toute la société.
 
Comme des lions !
« En prenant le pouvoir, je me suis retrouvé, entre l’agglomération et à la mairie, à la tête de plus de 2000 personnes, qu’il a fallu apprivoiser » écrit le précédent maire dans un livre de mémoire.
« Apprivoiser » ?
Lorsque nous allons devenir des lions contre la poli-tique anti-ouvrière qu’il soutient chaque soir dans les médias, il saura que l’on ne dompte pas les travailleurs comme des félins.
 Le colonel arrive, revue de détail !
À Joliot, pour la visite de quartier du maire, il a fallu mettre les bouchées doubles pour que cela soit complètement « clean ».
Seule erreur, les effectifs n’étaient pas doubles pour autant.
 
Et les effectifs supplémentaires ?
On ne sait pas si c’est pour la même raison, mais il a fallu désherber du côté de l’échangeur en haut de Stalingrad.
Cette partie ne relève-t-elle pas pourtant de la DDE et du Conseil départemental ?
Ils ont réduit aussi à ce point les effectifs du côté de ce Conseil ?
 Cela fait six mois que les travailleurs de l’ex-Agglomération dissoute ont intégré le personnel de la Ville d’Argenteuil. Mais comme rien n’avait été prévu avant la dissolution sur bien des points, rien n’est toujours pas réglé cinq mois plus tard. Tel le régime des congés, RTT ou exceptionnels…
Questions posées, réponses absentes
C’est toujours le flou autour de nos RTT et CE pour nous, anciens de l’Agglomération réintégrés à la mairie d’Argenteuil ?
C’est pourtant maintenant que nous avons besoin de savoir ce qu’il en est de ces congés… pour les poser.
Élémentaire. Et sans aucune diminution bien sûr.
Ouh les cornes !
L’adjoint au personnel est donc un champion de la rapidité pour se déplacer en trottinette.
En revanche, il rivalise avec les escargots pour ce qui est de la prise de RDV.
Il a besoin d’un agenda à moteur ?
 Où sont les décideurs ?
La modification des arrêts du bibliobus dans la ville (à la baisse) illustre une nouvelle fois l’attitude de la municipalité à l’encontre du public. Pour résumer, on dégrade le service rendu, mais surtout motus et bouche cousue. Pas question de communiquer. Conséquence, ce sont les travailleurs qui sont en première ligne qui doivent assumer le mécontentement des habitants.
À défaut de la présence des décideurs eux-mêmes, le site internet de la Ville, l’Argenteuillais, et le bon vieux papier, ça sert à quoi ?
Multipliez le nombre de travailleurs, et les gallinacés n’auront qu’à bien se tenir
Le maire indique dans la dernière livraison de sa « lettre d’information » un certain nombre de chiffres sur les travaux de voirie : ainsi il y a eu 470 nids de poule traités.
Nous avons fait un petit calcul : pour traiter les 15 000 trous estimés actuellement dans les rues de la localité, combien faudrait-il embaucher de travailleurs à la voirie pour boucher tous les trous avant que les pre-miers trous bouchés ne se reforment ?
 Pas jolie musique du désaccordeur de congés
Dans les écoles, la hiérarchie rajoute des contraintes pour nos départs en congé, alors que, déjà, il n’en manquait pas. Conséquence : le flou le plus complet, et une désorganisation totale.
Pourquoi s’arrange-t-il pour faire compliqué là où les choses sont simples ?
Nos congés nous appartiennent, congés posés, con-gés accordés !
Gouverner, c’est prévoir
Au nettoyage des rues, un certain nombre d’entre nous s’apprêtent à partir en retraite.
On ne voit rien venir pour les remplacer. Autour de nous, il y a pourtant bien des CV disponibles.

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