mardi 19 avril 2016

Cinéma à Argenteuil : une censure municipale en marche !



« Le cinéma pour tous » !





Deux films qui devaient être à l’affiche dans les prochaines semaines sur Argenteuil viennent d’être déprogrammés sur ordre de la municipalité. L’un était le film sur la « Manif pour tous », « La sociologue et l’ourson », l’autre un film sur la Palestine, dans le cadre du festival « Ciné Palestine ». Les deux films prévus devaient l’être à l’initiative de deux associations argenteuillaises.
         Ces décisions de censures viennent à la suite de mesures de même nature prises par la municipalité ces derniers mois. La censure dont a été victime l’ATMF qui a dû remballer une exposition à l’automne dernier dans l’agora de la mairie après qu’on lui ait intimé l’ordre d’en expurger une partie. La même ATMF qui vient de voir sa subvention municipale réduite de moitié. Nous-mêmes qui avons été « privés » de salle de réunion municipale en mars dernier sous prétexte qu’elle n’était pas disponible alors qu’elle l’était totalement. Les menaces qui pèsent sur l’activité d’aide aux « Sans-papiers » sur la Ville.
         Argenteuil serait-elle, de manière souterraine, sur le chemin de Béziers ou de Hénin-Beaumont ?
         C’est bien évidemment inacceptable, et chaque habitant doit prendre ses responsabilités dans cette affaire.
         Et cela arrive après quinze jours d’eau bénite municipale !
         Le cocasse dans l’affaire de ces films c’est que nos censeurs ne savent même pas de quoi il s’agit. Mais pour eux, rien que le thème sent le soufre. Ils jugent « au faciès » si on peut dire, un point c’est tout.
         Où sont les soit disant libertés fondamentales garanties : la liberté d’expression et de réunion ? Il est vrai que si « l’avenir appartient aux Argenteuil », il n’en va pas de même pour le présent !
         Pour la gouverne de ces censeurs locaux, nous leur conseillons par ailleurs la lecture d’un article sur le sujet d’un quotidien qui leur rendra peut-être le sens des réalités.




Dans tous les cas, à suivre !

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