Patrimoine religieux certes, mais d’abord patrimoine culturel
Dans l’évènement religieux actuel
qui marque jusqu’à dimanche Argenteuil, la municipalité, loin de la
« séparation » des affaires de l’Eglise de celles de l’Etat, a joué
de la confusion entre défense du patrimoine et contribution substantielle à
l’œuvre religieuse du diocèse.
S’il
ne s’agissait que de patrimoine, il n’y aurait rien eu à en dire. Comme une
partie notable du patrimoine de l’humanité relève d’une histoire qui ne fut
longtemps que largement marquée par la religion, cela ne gêne pas lorsque l’on
veut connaître ce passé, d’aller visiter les temples et les cathédrales, et à
Argenteuil, la chapelle Saint-Jean du XIème siècle ou les vestiges du monastère
où Héloïse fut abbesse. Mais, même sur ce plan, la municipalité n’a pas été à la
hauteur.
Il
paraît qu’il y a une exposition dans le bâtiment rénové attenant à ces
vestiges. Mardi, nous sommes allés voir les horaires d’ouverture. Déception, pour
les jours à venir, ils étaient limités au seul prochain week-end.
Dans
le cadre de tout ce tralala pèlerinesque, la municipalité aurait pu au moins
mettre les moyens pour que les habitants en profitent, en leur ouvrant
largement les sites intéressants, en particulier en direction de l’ensemble des
écoliers de la Ville. Et en faisant appel -et ils sont nombreux- à tous ceux
qui auraient été prêts bénévolement à mettre au service de tous leurs
compétences en la matière.
Je viens de lire un autre
de ses livres : « Shâb ou la nuit », autour de l’adoption. Un beau livre. DM
On
nous informe
Rencontre
avec Cécile LADJALI
Demain
vendredi 8 avril
A
partir de 18 heures 30
Au
Presse-Papier, av. G. Péri
Autour
de son livre « illettré »
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