Brèves du dernier bulletin Lutte ouvrière « des Territoriaux d’Argenteuil
et de l’ex-Agglomération »
La
mobilisation contre la Loi Travail doit se développer
Tout
dépend de nous. À Paris le 28 !
Le mouvement contre la Loi dite
travail, ce projet que l’on pourrait aussi appeler « travaille et
tais-toi » se poursuit. L’abandon de la loi dépend de notre mobilisation.
Le 31 mars dernier, les
manifestations ont réuni de beaux cortèges. Le 28 avril, ils doivent augmenter
à la mesure de notre refus.
Etre en grève, c’est bien.
Manifester, tous ensemble, c’est encore mieux. Le 28, à 14 heures, ensemble,
place Denfert-Rochereau !
La
confusion entre « grève » et « préavis » a continué de la
part de la hiérarchie. Il y a le choix : ou celle-ci ne comprend rien ou
elle veut semer la zizanie entre travailleurs et parents d’élèves, ou les deux
Une
comprenette très, très, très difficile
La direction générale comprend le
droit de grève d’une façon étonnante. Qu’elle demande aux travailleurs
non-grévistes de se déclarer spontanément la veille de la grève est une chose.
Mais qu’elle nous demande, et seulement dans certains services, de nous
déclarer en grève ou pas, alors qu’il y a un simple préavis, en est une autre.
La DG invente une sorte de droit
de préavis de grève local, sans rapport avec la loi.
La
brève est explicite, mais on se demande si la hiérarchie n’a rien d’autre à faire
Nous
prennent vraiment pour des bœufs
Au service des sports, la
hiérarchie nous rappelle que l’on ne doit pas utiliser nos portables en
service. Elle doit avoir en tête l’exemple des intoxiqués du smartphone du 3ème
en mairie qui font joujou avec, lors de réunions, sans écouter les
intervenants.
Aux Sports, elle ajoute que si
l’on peut utiliser son portable pendant nos pauses et nos repas, cela doit être
fait « discrètement ».
Bientôt elle va pondre une note
de service pour nous rappeler que l’on doit mettre la main devant sa bouche
lorsque l’on éternue !
Le
transport des agents Atsems obligées sur le champ d’aller dans une autre école
ne préoccupe guère la hiérarchie de ce service. Il y a pourtant des voitures de
fonction de la très haute hiérarchie qui pourraient être utilisées pour ce
transport
D’une
pierre deux coups
Pour pallier le manque
d’effectifs dans les écoles, il arrive souvent que l’on demande à l’une d’entre
nous d’aller rejoindre une autre école.
Mais rien n’est prévu pour nous y
emmener.
Les voitures de « Toutes
options » et de « Costkiller » qui dans la journée s’ennuient
ferme au parking seraient certainement heureuses d’aller prendre l’air pour
nous conduire dans l’école où nous devons aller !
Cela
n’arrive pas seulement à Argenteuil. Mais cela arrive aussi à Argenteuil. Le
grand magasin Ikéa de la région est situé à Franconville
M
comme Maire, mais aussi M comme… Meuble
C’est fou comme il y a des
placards dans cette collectivité, en particulier, mais pas seulement, depuis
l’absorption de l’ex-Agglomération par la Ville.
Placard pour l’un, placard pour
l’autre.
Le 3ème doit confondre la Ville
avec Ikea et Argenteuil avec Franconville.
Nous
avons évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines les menaces qui pèsent
sur l’avenir de la salle des fêtes « Jean Vilar ». Depuis des années,
un certain nombre de problèmes doivent y être certes réglés. Quant aux agents qui
travaillent dans cette salle, ils ont découvert en même temps que les habitants
le projet municipal concernant cet espace
Premiers
chausseurs, derniers lotis
La municipalité dit vouloir
vendre le terrain de Jean Vilar à un promoteur privé.
Elle qui dit travailler sur le
projet depuis des mois, elle n’a rien dit à ceux qui font fonctionner les
salles du Complexe.
Sans complexe, elle compte nous
vendre avec les murs ?
Foi
de Jean Vilar, elle attend le coup de… théâtre ?
Le 3ème qui lit attentivement le
bulletin Lutte ouvrière
sait depuis des mois et des mois
qu’il y a des choses à améliorer dans le complexe Jean Vilar.
Il y a bien eu quelques coups de
peinture.
Et la suite, pour rendre tout
conforme, elle attend quoi pour le faire ?
Elle si férue en religion après
l’affaire de la « sainte tunique », elle n’est pas obligée d’attendre
la « Saint-Glinglin ».
Cette
brève ne nécessite pas d’autre
commentaire. Lorsqu’il n’y a pas de problème, la municipalité impose. Quand il
y en a, elle aimerait bien semer la zizanie parmi les personnels, pour les
diviser
Et
des licenciements à la « clé » (de sol) ?
La municipalité veut réduire les
activités du Conservatoire à Rayonnement Départemental. Pour cela, elle aurait
aimé que ce soit les personnels qui décident de l’activité future du
Conservatoire.
La démocratie quand ça l’arrange
de se défausser, l’autoritarisme le reste du temps !
Lors
d’un conseil municipal, la municipalité avait fait voter la présence d’un
tronc, devant des conseillers et une assistance quelque peu goguenards. Il
s’agissait de récolter des fonds lors du pèlerinage qui a beaucoup occupé la
municipalité, afin de contribuer aux frais occasionnés par l’entretien de la
basilique, propriété de la commune d’Argenteuil, loi de 1905 oblige
Grand
et petit tronc
Il paraît qu’il a fallu un
dispositif notable pour accompagner le résultat des quêtes opérées par les
curés du cru à l’occasion de l’exposition de la tunique.
On aimerait connaître ce qu’a
rapporté, quant à lui, le tronc municipal.
Combien ?
Oui, on imagine très loin du
montant des dépenses engagées par la « paroisse » municipale qui n’a
pas lésiné à la dépense lors de l’évènement religieux.
La
municipalité veut réduire "l’absentéisme". Et elle fait pression de diverses
façons sur les agents malades
Sont
malins les bougres.
Il paraît que lorsque la Ville
envoie un médecin pour contrôler si les causes de nos arrêts sont avérées, cela
évite souvent la prolongation de l’arrêt et aide à la reprise du travail !
Si si.
Les microbes et autres virus ont
tellement peur de ce genre de carabins, qu’ils se cachent.
Et quelques jours plus tard, ils
ressortent, et c’est la rechute !
Les
brèves ci-dessous parlent d’elles-mêmes. Quand il y a un
« évènement », le notable arrive… pour la photo. En l’occurrence, la
municipalité a décidé de faire une opération « quartier propre » une
fois par mois, dans un quartier différent.
Zèle…
de photos
Chaque fois qu’il y a une
opération « propreté » dans un quartier de la ville, elle est là à
potron-minet la brochette… d’édiles… pour la photo.
Sont-ils à ce point si peu
photogéniques qu’il leur faille refaire toujours la même photo ?
S’ils pouvaient s’en contenter,
cela aurait au moins pour eux le mérite de rester au lit pendant que les autres
travaillent.
A chacun de retrouver qui porte la moustache
Attention
toutefois à la moustache
C’est vrai qu’ils pourraient
néanmoins être utiles. Au lieu d’être là seulement pour prendre la pose, s’ils
s’intéressaient seulement un petit peu à notre matériel, ils verraient que ce
n’est pas le top.
Alors, la prochaine fois, et hop,
en salopette, la boîte à outil ou le cric sous le bras, parés pour les
réparations !
De
grandes réorganisations sont en marche concernant les crèches municipales. Dans
le collimateur : le caractère municipal de ces crèches, le rôle
grandissant de l’associatif et du privé, et les craintes des agents malmenés
Avenir
flou, société folle
Dans les crèches, nous sommes
toujours dans le flou le plus complet quant à ce qui nous attend pour la
rentrée de septembre... sauf qu’il est
confirmé que nous n'accueillerons pas les bébés qui sont dirigés vers les
structures privées...
Et notre devenir ?
Tous en grève le 28 !
Au Cinéma
Jean Gabin dans les jours qui viennent, les Lions seront sur les écrans. À voir
absolument « Comme des lions ». Horaires à retrouver.
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Une affiche sur
la
police qui fait polémique. Une affiche ? Et Ali Ziri ?
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