mercredi 20 avril 2016

Argenteuil, côté employés municipaux. Le bulletin Lutte ouvrière de ce mardi 19 avril



Brèves du dernier bulletin Lutte ouvrière « des Territoriaux d’Argenteuil et de l’ex-Agglomération »

La mobilisation contre la Loi Travail doit se développer

Tout dépend de nous. À Paris le 28 !

Le mouvement contre la Loi dite travail, ce projet que l’on pourrait aussi appeler « travaille et tais-toi » se poursuit. L’abandon de la loi dépend de notre mobilisation.
Le 31 mars dernier, les manifestations ont réuni de beaux cortèges. Le 28 avril, ils doivent augmenter à la mesure de notre refus.
Etre en grève, c’est bien. Manifester, tous ensemble, c’est encore mieux. Le 28, à 14 heures, ensemble, place Denfert-Rochereau !

La confusion entre « grève » et « préavis » a continué de la part de la hiérarchie. Il y a le choix : ou celle-ci ne comprend rien ou elle veut semer la zizanie entre travailleurs et parents d’élèves, ou les deux

Une comprenette très, très, très difficile

La direction générale comprend le droit de grève d’une façon étonnante. Qu’elle demande aux travailleurs non-grévistes de se déclarer spontanément la veille de la grève est une chose. Mais qu’elle nous demande, et seulement dans certains services, de nous déclarer en grève ou pas, alors qu’il y a un simple préavis, en est une autre.
La DG invente une sorte de droit de préavis de grève local, sans rapport avec la loi.

La brève est explicite, mais on se demande si la hiérarchie n’a rien d’autre à faire

Nous prennent vraiment pour des bœufs

Au service des sports, la hiérarchie nous rappelle que l’on ne doit pas utiliser nos portables en service. Elle doit avoir en tête l’exemple des intoxiqués du smartphone du 3ème en mairie qui font joujou avec, lors de réunions, sans écouter les intervenants.
Aux Sports, elle ajoute que si l’on peut utiliser son portable pendant nos pauses et nos repas, cela doit être fait « discrètement ».
Bientôt elle va pondre une note de service pour nous rappeler que l’on doit mettre la main devant sa bouche lorsque l’on éternue !

Le transport des agents Atsems obligées sur le champ d’aller dans une autre école ne préoccupe guère la hiérarchie de ce service. Il y a pourtant des voitures de fonction de la très haute hiérarchie qui pourraient être utilisées pour ce transport

D’une pierre deux coups

Pour pallier le manque d’effectifs dans les écoles, il arrive souvent que l’on demande à l’une d’entre nous d’aller rejoindre une autre école.
Mais rien n’est prévu pour nous y emmener.
Les voitures de « Toutes options » et de « Costkiller » qui dans la journée s’ennuient ferme au parking seraient certainement heureuses d’aller prendre l’air pour nous conduire dans l’école où nous devons aller !

Cela n’arrive pas seulement à Argenteuil. Mais cela arrive aussi à Argenteuil. Le grand magasin Ikéa de la région est situé à Franconville

M comme Maire, mais aussi M comme… Meuble

C’est fou comme il y a des placards dans cette collectivité, en particulier, mais pas seulement, depuis l’absorption de l’ex-Agglomération par la Ville.
Placard pour l’un, placard pour l’autre.
Le 3ème doit confondre la Ville avec Ikea et Argenteuil avec Franconville.


Nous avons évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines les menaces qui pèsent sur l’avenir de la salle des fêtes « Jean Vilar ». Depuis des années, un certain nombre de problèmes doivent y être certes réglés. Quant aux agents qui travaillent dans cette salle, ils ont découvert en même temps que les habitants le projet municipal concernant cet espace

Premiers chausseurs, derniers lotis

La municipalité dit vouloir vendre le terrain de Jean Vilar à un promoteur privé.
Elle qui dit travailler sur le projet depuis des mois, elle n’a rien dit à ceux qui font fonctionner les salles du Complexe.
Sans complexe, elle compte nous vendre avec les murs ?

Foi de Jean Vilar, elle attend le coup de… théâtre ?

Le 3ème qui lit attentivement le bulletin Lutte ouvrière
sait depuis des mois et des mois qu’il y a des choses à améliorer dans le complexe Jean Vilar.
Il y a bien eu quelques coups de peinture.
Et la suite, pour rendre tout conforme, elle attend quoi pour le faire ?
Elle si férue en religion après l’affaire de la « sainte tunique », elle n’est pas obligée d’attendre la « Saint-Glinglin ».

Cette brève ne nécessite pas  d’autre commentaire. Lorsqu’il n’y a pas de problème, la municipalité impose. Quand il y en a, elle aimerait bien semer la zizanie parmi les personnels, pour les diviser

Et des licenciements à la « clé » (de sol) ?

La municipalité veut réduire les activités du Conservatoire à Rayonnement Départemental. Pour cela, elle aurait aimé que ce soit les personnels qui décident de l’activité future du Conservatoire.
La démocratie quand ça l’arrange de se défausser, l’autoritarisme le reste du temps !

Lors d’un conseil municipal, la municipalité avait fait voter la présence d’un tronc, devant des conseillers et une assistance quelque peu goguenards. Il s’agissait de récolter des fonds lors du pèlerinage qui a beaucoup occupé la municipalité, afin de contribuer aux frais occasionnés par l’entretien de la basilique, propriété de la commune d’Argenteuil, loi de 1905 oblige

Grand et petit tronc

Il paraît qu’il a fallu un dispositif notable pour accompagner le résultat des quêtes opérées par les curés du cru à l’occasion de l’exposition de la tunique.
On aimerait connaître ce qu’a rapporté, quant à lui, le tronc municipal.
Combien ?
Oui, on imagine très loin du montant des dépenses engagées par la « paroisse » municipale qui n’a pas lésiné à la dépense lors de l’évènement religieux.

La municipalité veut réduire "l’absentéisme". Et elle fait pression de diverses façons sur les agents malades

Sont malins les bougres.

Il paraît que lorsque la Ville envoie un médecin pour contrôler si les causes de nos arrêts sont avérées, cela évite souvent la prolongation de l’arrêt et aide à la reprise du travail ! Si si.
Les microbes et autres virus ont tellement peur de ce genre de carabins, qu’ils se cachent.
Et quelques jours plus tard, ils ressortent, et c’est la rechute !

Les brèves ci-dessous parlent d’elles-mêmes. Quand il y a un « évènement », le notable arrive… pour la photo. En l’occurrence, la municipalité a décidé de faire une opération « quartier propre » une fois par mois, dans un quartier différent.
Zèle… de photos

Chaque fois qu’il y a une opération « propreté » dans un quartier de la ville, elle est là à potron-minet la brochette… d’édiles… pour la photo.
Sont-ils à ce point si peu photogéniques qu’il leur faille refaire toujours la même photo ?
S’ils pouvaient s’en contenter, cela aurait au moins pour eux le mérite de rester au lit pendant que les autres travaillent.

 A chacun de retrouver qui porte la moustache




Attention toutefois à la moustache

C’est vrai qu’ils pourraient néanmoins être utiles. Au lieu d’être là seulement pour prendre la pose, s’ils s’intéressaient seulement un petit peu à notre matériel, ils verraient que ce n’est pas le top.
Alors, la prochaine fois, et hop, en salopette, la boîte à outil ou le cric sous le bras, parés pour les réparations !

De grandes réorganisations sont en marche concernant les crèches municipales. Dans le collimateur : le caractère municipal de ces crèches, le rôle grandissant de l’associatif et du privé, et les craintes des agents malmenés

Avenir flou, société folle

Dans les crèches, nous sommes toujours dans le flou le plus complet quant à ce qui nous attend pour la rentrée de septembre...  sauf qu’il est confirmé que nous n'accueillerons pas les bébés qui sont dirigés vers les structures privées...
Et notre devenir ?
Tous en grève le 28 !



Au Cinéma Jean Gabin dans les jours qui viennent, les Lions seront sur les écrans. À voir absolument « Comme des lions ». Horaires à retrouver.



Page suivante, « articles plus anciens ». Une affiche sur
 la police qui fait polémique. Une affiche ? Et Ali Ziri ?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire