Réductions fiscales : bonnes d'un côté, et sandaleuses de l'autre

Presque sur la voie (bonne) du socialisme

Le Centre Communal d’Action Social d’Argenteuil, un organisme paramunicipal, vient de signer une convention avec les commerçants des sept marchés d’Argenteuil afin de permettre à ces derniers de remettre gratuitement une partie de leurs invendus à l’issue des marchés, au Centre d’hébergement d’urgence municipal. Celui-ci, installé 3 rue du moulin, créé par la municipalité précédente, permet de venir en aide à un certain nombre de personnes fragilisées sans domicile.

         Les commerçants pourront de la sorte donner à ce centre une partie de leurs invendus, périssables en particulier. En échange, ils pourront bénéficier de réductions fiscales. (Rien à voir avec le genre de réductions dont bénéficient les banquiers – voir la brève ci-dessous).

         Cela arrangera tout le monde. D’abord les personnes en difficulté dont cela pourra d’améliorer l’ordinaire et la vie. Les commerçants dont cette procédure pourra améliorer modestement leur trésorerie.

         Signer une convention est bien. Il reste à la mettre en œuvre. Cela nécessite en particulier que les moyens municipaux soient à la hauteur de l’objectif. En particulier, sous forme des agents nécessaires pour la mettre en œuvre…

Les banquiers vont au paradis (fiscal)

        

Cinq grandes banques françaises ont réalisé 5 milliards de profits dans des paradis fiscaux, parfois sans même y employer un seul salarié.

         Et ce ne sont pas des cas isolés : tous les grands groupes s'arrangent pour payer le moins d'impôt possible sur leurs profits, grâce notamment aux paradis fiscaux.

         Cela n'empêche pas les gouvernements de prétendre qu'ils font la chasse à l'évasion fiscale...

Conférence-débat de Lutte ouvrière

A Argenteuil

Jeudi 24 mars

A 20 heures

« Moyen-Orient, Irak, Syrie, la responsabilité ancienne de l’impérialisme »

            Lieu à confirmer par l’intermédiaire de ce blog