Ennemis à vie pour des broutilles, mais bien sur la même longueur
d’onde sur des questions essentielles
La petite guerre qui dure qui
dure continue voire redouble entre le maire d’Argenteuil et l’ex, à coup de
tracts, de tribunes, d’insinuations, d’informations invérifiables, sur la
police municipale qui déserte Argenteuil, sur le coût des spectacles du Figuier
blanc, sur la manne dont GM aurait privé Argenteuil en rejoignant la Métropole,
sur la politique du conseil départemental, etc. Chaque semaine connaît son
faux-scoop dont la population se moque car elle connaît l’histoire dont le
thème est le même depuis maintenant presque deux ans. Bien sûr, chacun tente de prendre de la hauteur. Ainsi,
GM : « Je n’ai pas volonté d’alimenter des querelles politiques pour
lesquelles nos habitants ont déjà beaucoup trop souffert »… pour aussitôt
remettre cent balles dans le flipper de la polémique.
Mais
il y a deux grands sujets sur lesquels, l’un et l’autre sont d’accord. D’accord
dans la forme d’abord, puisque ce sont deux sujets sur lesquels ils se taisent
de la même façon.
Il
y a d’abord le sujet ancien du pouvoir des banques qui pompent les finances des
collectivités locales. Oh bien sûr, P. Doucet évoque régulièrement les emprunts
toxiques pour mettre en cause le 1er adjoint, mais l’a-t-on entendu
dire que c’était un véritable scandale social que la dictature de la finance
sur la société qui entraîne ce genre de gigantesques ponctions ? Non, il
n’a jamais dénoncé le principe de cette escroquerie sociale, seulement le fait que
ses adversaires soient tombés dans la trappe !
Quant
à la loi travail, toujours dans un commun silence, ils sont sur la même
longueur d’onde. Comme ex-député, le maire actuel fit en son temps de "beaux
gestes" pro-patronaux. Depuis deux ans comme maire, en inventant les
justifications de rigueur, il s’attaque au « code du travail » des
employés municipaux. Quant à au député, nous savons tous qu’il suit comme son
ombre son mentor Valls.
Nous
espérons que les travailleurs et les habitants du monde du travail qui peuplent
notre ville vont bientôt remettre un bon ordre dans tout cela, et rejeter dans
les cordes, ces messieurs guère amis, mais qui, à l’échelle locale pour l’un et
comme député pour l’autre, pratiquent la même politique d’hostilité
fondamentale au monde du travail.
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