mercredi 3 février 2016

Education nationale : DHG, moyens, loin du compte



Imposer la création des moyens qui manquent

Ces dernières années, les établissements scolaires publics d’Argenteuil ont connu une hausse très importante des effectifs d’élèves par classe. Dans les lycées de la localité classés pendant plusieurs décennies « éducation prioritaire », ces effectifs ne dépassaient pas 30 élèves. Ce seuil a volé en éclat  ces dernières années, et des classes peuvent comprendre cinq élèves de plus voire davantage. A cette situation s’ajoutent les conséquences de la fuite parallèle des élèves qui le peuvent vers l’enseignement privé ou des établissements « réputés » de Paris ou de la région. Les conditions d’enseignement sont devenues ainsi bien plus difficiles. Les élèves ne peuvent progresser que beaucoup plus laborieusement. Les enseignants sont bien davantage pressurés et rapidement usés.
         Pour la rentrée prochaine, ce ne sont pas les dotations de moyens annoncés ces dernières semaines pour les établissements, de la maternelle aux lycées, du Val d’Oise et de la Ville, qui changeront quelque chose à cette situation. On est très loin du compte nécessaire. On est très loin de la « priorité à l’Education » annoncée naguère par Hollande après la saignée opérée dans les moyens de l’Education nationale par ses prédécesseurs à partir de 2002.
         Le succès, par les temps qui courent, de la grève dans ce secteur, la semaine passée, le 26 janvier, montre que de nombreux enseignants ne sont pas résignés à cette situation lamentable.
         La voie de la lutte est effectivement la seule voie pour inverser demain une situation désastreuse non seulement pour aujourd’hui mais pour l’avenir de la société.

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