Une mollesse confédérale qui tranche avec
la détermination du gouvernement et du patronat
Réunies hier au siège de la CGT
pour discuter du projet de loi du gouvernement sur la destruction des droits
des travailleurs, les dirigeants de 9 confédérations syndicales ne se sont mis
d'accord que pour exiger le retrait du plafonnement des indemnités
prud'homales, ce qui est vraiment un minimum.
Elles
n'ont pour l'instant prévu comme riposte - si l'on peut parler de riposte en
l'occurrence ! - que de se réunir la semaine prochaine. C'est bien peu, face à
une attaque frontale sans précédent d'un gouvernement qui a tenu à s'afficher,
plus encore qu'avant, comme un franc défenseur des intérêts du patronat, et
qui, lui, n'hésite et ne tergiverse pas quand il s'agit de provoquer frontalement
le monde du travail. On était en droit d'attendre plus de de réactivité et plus
de combativité de la part de dirigeants qui se proclament des défenseurs des
travailleurs, alors même que dans les entreprises nombre de militants et de
travailleurs, conscients de l'ampleur de l'attaque, expriment leur inquiétude
et leur rejet de ce projet.
Il
faut tout faire pour contraindre ce gouvernement à remballer ce projet scélérat
!
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire