lundi 14 décembre 2015

Etat d'urgence et comportement de policiers



Que s’est-il passé dans ce foyer pour femmes seules ?

Deux sites d’information, Le Parisien 95 et le site internet interactif Streetpress viennent de rapporter l’intervention musclée dont a été l’objet mardi dernier un pavillon hébergeant des femmes seules tenu par une association musulmane. Cette intervention a été opérée dans le cadre de l’Etat d’urgence et des enquêtes qui lui sont liés.
         Si Le Parisien rapporte que des dégradations ont eu lieu, c’est une description bien plus brutale qui est l’objet de l’article de Streetpress qui rapporte des propos misogynes et antimusulmans proférés par certains des policiers qui intervenaient.
         La version de Streetpress n’est pas pour nous surprendre. On connaît trop l’indélicatesse sans parler du manque de retenue, des préjugés de nombre de policiers.
         Mais on attend les commentaires que le donneur d’ordre dans cette affaire, le préfet du Val d’Oise donnera, on n’en doute pas, au vu de son retentissement.

Inacceptable

A un tout autre niveau, nous avons été témoin du petit fait suivant, mais bien révélateur.
         Nous circulions lundi dernier dans la rue Lecoq sur laquelle donne le lycée Jean Jaurès. Voiture de police à l’arrêt, juste face au lycée, un groupe de policiers contrôlait un groupe de jeunes lycéens de cet établissement. Une classe sort pour aller vers le stade. Un élève de cette classe interpelle un des policiers : « pourquoi ce contrôle de police ? ». Le policier lui répond : « Oui, un contrôle de police, et qu’est-ce que cela peut te foutre ! ».
         C’est la façon dont on apprend aux futurs policiers à parler aux jeunes dans les écoles de police ?

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