mercredi 18 novembre 2015

Travailleurs municipaux et de l'Agglomération Argenteuil Bezons : brèves du bulletin Lutte Ouvrière de ce mardi 17 novembre 2015



Tous ?… Mais en tout cas, moins un !
Dans son communiqué de solidarité avec les proches des familles de victimes, « Georges Mothron rappelle qu’Argenteuil et tous les Argenteuillais sont aux côtés de ceux qui luttent en faveur de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité. »
Il n’en manquerait pas au moins un tout de même à l’appel ?
L’auteur du communiqué lui-même qui, question « égalité » et « fraternité » n’est tout de même pas un exemple, à voir la façon dont il pratique avec nous depuis des mois et des mois.

« …ceux qui luttent pour la liberté… »
À l’Agglomération, nous rappelions dernièrement comment l’accès à certains sites et blogs était bloqué. Voilà qu’il en va dorénavant de même à la Ville.
De la liberté, mais apparemment, pas trop n’en faut à la mairie d’Argenteuil.

La même sombre incertitude
Nous sommes à 45 jours de la liquidation de l’Agglomération, et rien n’est moins sûr sur la destination que nous allons prendre. Retour à Argenteuil et à Bezons ? Atterrissage au syndicat Azur pour ceux d’entre nous qui travaillent aux OM ? Direction directe à la nouvelle Agglomération élargie, dite EPT (Etablissement Public Territorial) ? L’incertitude est toujours aussi grande. Ils ont eu pourtant, depuis un an et demi, tout le temps pour prévoir la réorganisation.
Nous ne sommes pas des pions. Seulement des femmes et des hommes inquiets pour leur avenir.

Tous unis !
Avec la dissolution de l'Agglomération, certains de nos chefs se croient au marché. A cette occasion, ils s'apprêtent à récupérer tel ou tel collègue de l'Agglo qu'ils s'imaginent leur convenir... en échange de certains d'entre nous qui ne leur conviennent pas.
Avec l'union future des uns et des autres, ces messieurs et ces dames s'apprêtent à faire un marché... de dupe.

À l’impossible nul n’est tenu
Aux écoles, nous n’avons pas eu l’impression qu’il y avait eu des vacances. Nous reprenons aussi fatigués que nous sommes partis, et il faut reprendre selon des horaires journaliers intenables.
Ils sont intenables. Ce qui veut dire que nous ne pouvons les tenir.

Un sûr vaut mieux que deux tu l’auras
Dans les écoles, nous sommes officiellement en nombre réduit dans les classes. Sur cet effectif, si nous sommes au complet, il faut que l'une ou deux d'entre nous aillent au pied levé en remplacement dans une école où la situation des effectifs de collègues est critique. Bref, la politique de la hiérarchie est de déstabiliser la situation d'une école en faisant mine d'aider à la stabilisation d'une autre. Résultat : deux situations d'école déstabilisées au lieu d'une !

Évident
Au centre de santé, des praticiens ne sont pas remplacés. Il est de plus en plus difficile pour nous de travailler dans des conditions minimales normales.
À ce « jeu », au Centre de santé, nous y perdons la santé.

Hasard ?
Les auditions budgétaires pour la préparation du budget 2016 ont lieu actuellement.
Une, prévue, pour le Centre de santé, n’a pas eu lieu.
On peut s’attendre à ce que l’adjoint en charge de ce service nous chante une nouvelle fois son air favori : « Que me racontez-vous là ? Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien au Centre de santé ! »

Après le 3ème, un bunker généralisé
Le maire a maintenu le conseil municipal d’hier au soir. Non seulement il a décidé qu’il se tiendrait à huis-clos, mais il a fait boucler les parkings extérieurs, l’Hôtel de Ville et les accès à celui-ci.
Que pensent de tout cela les habitants qui, comme chacun d’entre nous, sont allés au travail, comme d’habitude, sans ce déferlement de protections ?

Lui, lui, lui
Si le maire a décidé de bunkériser l’Hôtel de Ville non seulement pour le conseil municipal mais pour les jours qui viennent, il n’y a en revanche pas de mesures particulières pour les autres sites et leurs personnels.
Tout pour lui et rien pour les autres.

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