Le maire d’Argenteuil, le condidatomane
Parmi les « 15 engagements »
électoraux de la municipalité actuelle, il y avait en 2014, deux points qui
concernaient l’emploi sur la Ville : un qui prétendait »créer 10 000
emplois privés sur 6 ans », l’autre qui affirmait vouloir « diviser
par deux le chômage des jeunes en privilégiant l’emploi privé ». Rien que
cela.
Près
de deux ans après avoir annoncé de tels engagements, des gens sérieux auraient
à cœur de faire un premier bilan d’étape de la situation sur le sujet. A défaut
de bilan, l’habitant moyen, lui, a beau regarder, il ne voit rien venir
question création d’emplois privés. Ce serait même l’inverse qui se produit.
Ainsi, le géant Yoplait s’apprête à supprimer plus d’une centaine d’emplois sur
la commune.
A
défaut de réaliser une mission impossible, à l’échelle d’une commune, la
municipalité peut toujours faire du vent. C’est ainsi qu’une journée « Objectif
emploi » était organisée hier à l’Hôtel de ville. Les personnes désirant
postuler pour un emploi privé pouvait y déposer leur CV en vue de la création d’une
« candidathèque » ( !) au
cœur de laquelle les entreprises privées pourraient puiser.
Des
candidathèques, ce n’est pas par hasard ce que constituent les antennes de Pôle
emploi, avec le succès que l’on connaît ?
Les
entreprises privées font ce qu’elles veulent, réduisent les emplois, et le
chômage augmente. En revanche, là où la municipalité aurait un véritable
pouvoir d’embauche, au niveau de l’emploi public nécessaire pour faire face à
la déliquescence des services publics que nous évoquions hier, non seulement il
ne s’agit pas pour elle de « privilégier » cette voie, mais elle
contribue depuis 18 mois à réduire le nombre d’emplois municipaux, en ne
remplaçant pas les départs ou en ne renouvelant pas les contrats.
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