Ils voient la vie en rose
La tribune de la municipalité
dans la dernière livraison de L’Argenteuillais est intitulée en toute modestie :
« Responsabilité, respect et vérité
ont été les valeurs portées par la Majorité à l’occasion du dernier conseil
municipal ».
Les
très nombreuses brèves que nous avons consacrées sur ce dernier conseil
municipal (voir « articles plus anciens » de ce blog) illustrent ce
qu’il en est dans la réalité de la "responsabilité", du "respect", et de la "vérité"
portées par la municipalité.
On
peut lui accorder qu’elle est effectivement très responsable vis-à-vis des
banques, des grandes entreprises, et de l’Etat lui-même. Les banques, selon ses
propres chiffres, pomperaient dans le porte-monnaie de la population 46 000 euros par jour en guise d'intérêts !
Si G. Mothron nous rejoue sans cesse l’air « c’est la faute à Philippe »,
il n’a aucune remarque pour dire que ce racket est inadmissible et devrait
cesser. Quant aux grandes entreprises, le cadeau de plus d’une dizaine de
millions cash qui a été fait à SPIE pèse effectivement sur les finances
municipales. Quant à la baisse réelle des dotations gouvernementales aux
communes, il pleure, n’en dénonce pas l’origine, et supplie que l’Etat soit
gentil avec lui. Mais il est vrai qu’il n’est pas révolutionnaire.
Le
respect ! On ne ressortira pas ici le catalogue de ses promesses
électorales. C’est vrai, ce genre d’appâts n’est bon que pour les gogos qui y
croient.
Quant
à la vérité, lui qui a peint, lors de ce conseil, un tableau idyllique de la
rentrée scolaire, ses proches doivent tout de même lui rapporter l’état dans
lequel se retrouvent à la veille des congés scolaires de Toussaint, les personnels des Ecoles,
les enseignants, et les élèves du primaire dont il a la responsabilité. C’est
vrai qu’il n’est pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Leur démocratie et la nôtre
Il n’y a pas de tribune de « l’opposition »
dans l’Argenteuillais de cette semaine. Cela serait dû à une sombre histoire de
réception hors-délais.
C’est
tout de même fort de café cette demi-page blanche.
La
prochaine fois, s’il y a un souci, le maire nous appelle. Lutte
Ouvrière est preneur sans problème pour pouvoir s’exprimer, au lieu de laisser une demi-page
blanche.
L’article
ci-dessus aurait totalement convenu.
Nous
avons obtenu le dixième des voix des uns et des autres lors des dernières
élections municipales sur la commune.
Une
expression publique tous les dix numéros, ce serait tout de même le minimum qu'ils devraient à nos électeurs, non ?
Mais
la démocratie actuelle, c’est : « vous avez droit de vous exprimer,
certes, mais dans un créneau minuscule ! »
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