mardi 29 septembre 2015

restos du coeur et PDG : les antipodes du capitalisme



Capitalisme sans coeur

Il y a juste trente ans, Coluche, jugeant indigne que des chômeurs ne puissent pas manger à leur faim, lançait ses Restos du Cœur. Cette année-là, ils accueillirent 70 000 personnes et servirent 8,5 millions de repas.
En 2015, ils auront accueilli 950 000 personnes et distribué 128,5 millions de repas. Quinze fois plus !
Dans cette société, pour qu’une poignée de nantis soient de plus en plus riches, il faut qu’il y ait de plus en plus de pauvreté pour la majorité.

Ca va très bien pour eux

Crise ou pas, les salaires des patrons des grosses sociétés, celles du CAC 40, augmentent de 6 % en moyenne par an. Ils atteignent ainsi une moyenne de 4,21 millions d’euros annuels.
Ces mêmes patrons demandent aux salariés de faire des efforts de compétitivité et licencient à tour de bras. Cela permet aux firmes et à leurs actionnaires de se remplir les coffres pendant que les grands patrons prélèvent de gras pourboires.


Ce soir 19 heures
Conseil municipal d’Argenteuil
Hôtel de Ville

Jeudi 1er octobre

Groupe d’Etude Ouvrière à Argenteuil
Organisé par Lutte Ouvrière
« Migrations, une histoire de l’Humanité »
Espace N. Mandéla
82, 82 bd Gl-Leclerc
20 heures 15

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