mercredi 9 septembre 2015

Code du travail : contribution du député d'Argenteuil-Bezons à sa remise en cause


Une roulette russe où tous les coups seraient gagnants pour le patronat

 
« Il faut des accords de branche, il faut donner sa chance à la négociation collective ». Voilà le genre de message que délivre le député PS d’Argenteuil-Bezons aux médias et sur les réseaux sociaux.

         Notre vallsiste toujours prêt à servir joue sa petite partition anti-ouvrière aux côtés de ses amis qui ont un objectif qu’ils répètent à satiété : remettre en question le Code du travail.

         Quand ces messieurs parlent « négociation collective », ce n’est plus l’amélioration sur tel ou tel point, dans telle ou telle branche, de ce qui est prévu par le code du travail qui est le minimum, par ce qui s’appelle des « conventions collectives » ou des accords qui ont été généralisés depuis des décennies

         Mais ce n’est pas de cela dont Valls, Hollande, Marcron et cie parlent. C’est de liquider ce droit du travail minimum s’appliquant à tous, à l’échelle du pays, pour laisser la place uniquement à des accords dans une branche, voire dans une entreprise, jouant le rôle de droit du travail, mais uniquement dans cette branche et dans cette entreprise.

         Une « chance », ce genre de processus ?

         Effectivement une gigantesque opportunité pour… le patronat.

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