Une roulette russe où tous les coups seraient gagnants pour le
patronat
« Il faut des accords de
branche, il faut donner sa chance à la négociation collective ». Voilà le
genre de message que délivre le député PS d’Argenteuil-Bezons aux médias et sur
les réseaux sociaux.
Notre
vallsiste toujours prêt à servir joue sa petite partition anti-ouvrière aux
côtés de ses amis qui ont un objectif qu’ils répètent à satiété : remettre
en question le Code du travail.
Quand
ces messieurs parlent « négociation collective », ce n’est plus l’amélioration
sur tel ou tel point, dans telle ou telle branche, de ce qui est prévu par le
code du travail qui est le minimum, par ce qui s’appelle des « conventions
collectives » ou des accords qui ont été généralisés depuis des décennies
Mais
ce n’est pas de cela dont Valls, Hollande, Marcron et cie parlent. C’est de
liquider ce droit du travail minimum s’appliquant à tous, à l’échelle du pays,
pour laisser la place uniquement à des accords dans une branche, voire dans une
entreprise, jouant le rôle de droit du travail, mais uniquement dans cette
branche et dans cette entreprise.
Une
« chance », ce genre de processus ?
Effectivement
une gigantesque opportunité pour… le patronat.
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