mercredi 2 septembre 2015

Argenteuil : Affaire Rousseau : pour nous elle n'est pas close


Le racisme et le mépris social à l’encontre des pauvres que nous devons combattre

 
Elle avait été suspendue de son poste d’adjointe-au-maire en charge des « affaires scolaires et de la culture ». A la veille de la rentrée scolaire, elle vient elle-même de démissionner de ce poste.

         C’est le minimum que l’on pouvait attendre. Il eût été effectivement scandaleux qu’une élue qui diffuse des préjugés racistes et profondément anti-populaires se retrouve face aux élèves et à leurs parents qui sont à Argenteuil de toutes les origines, de toutes les nuances de couleur de peau, et dans la grande majorité de milieux modestes. C’est eux que l’élue a insultés en diffusant son message raciste et profondément méprisant à l’encontre des milieux populaires. Quant à la culture, les préjugés de cette dame en sont aux antipodes.

         L’affaire de ce message ordurier donne une idée des préjugés de ce petit monde, un réseau qui a l’habitude de véhiculer les pires imbécilités. Cette-fois-ci l’affaire a pu être mise sur la place publique et connaître un petit retentissement médiatique, et nous nous en félicitons. Mais combien d’autres inepties ont circulé ou circulent venant de ce cercle qui s’en fait des gorges chaudes.

         Obligée de prendre position, la municipalité a fait le service minimum via ses « réseaux sociaux », mais aucun communiqué sur le sujet s’adressant à l’ensemble de la population n’a été diffusé. On ne connaît même pas la teneur des explications complètes données paraît-il par l’adjointe démissionnaire.

         En tout cas, cette affaire illustre l’ampleur des toiles d’araignée que nous devrons combattre. Ce combat est d’autant plus urgent à mener, avec tous ceux que de telles affaires affligent et révoltent.





Je recommande la lecture du commentaire sur ce blog de l’adjoint aux affaires sociales d’Argenteuil suite à l’article que nous lui avons consacré à propos de cette affaire, dans le cadre de son silence alors qu’il revenait sur le destin tragique d’une jeune française juive victime de l’antisémitisme et du fascisme. Avec sa marque toute personnelle habituelle, M. Métézeau a donc une nouvelle fois botté en touche. Il tourne autour du pot et nous reproche de rapprocher « 2  « événements » tout de même très différents par leur conséquences ». Eh bien oui, nous les rapprochons, et nous considérons qu’il y a une inconséquence à évoquer les conséquences du racisme d’hier sur lequel il y a certes un devoir de mémoire, en taisant le racisme d’aujourd’hui, celui contre lequel nous pouvons agir, d’autant que ce monsieur a une responsabilité particulière et qu’il a, à ce que nous sachons, voté pour la désignation de cette dame en juin au poste qu’elle occupait jusqu’à hier. Et nous constatons simplement qu’il s’est tu publiquement sur cette affaire, et le « publiquement » est ce qui compte.
         Quant aux « regrets » et aux « excuses » de cette dame, lui les a peut-être entendus, mais ni nous ni les personnes qu’elle a insultés.
 

1 commentaires:

Metezeau a dit…

Il y a au moins 3 inexactitudes factuelles dans votre commentaire (le vote de juin, l'absence de communiqué public du Maire, l'absence d'excuses et de regrets publics de l'ex-adjointe) mais inutile de les relever puisque vous appèleriez surement cela botter en touche.
Sur le fond, je vous laisse a vos certitudes, a vos jugements définitifs, a vos accusations. Je n'ai pas cette prétention.
Je réitére au passage que je serai donc fondé -par réciprocité- a penser que vous approuvez tout ce que vous ne dénoncez pas. Ce procès , je ne vous le ferai pas, mais vous comprendrez que je ne pollue plus votre blog, puisque ma "manière habituelle" ne vous convient pas. En clair, oui , je botte effectivement en touche.

Enregistrer un commentaire