Ce sont les communes qui prennent des initiatives en faveur des « Roms »
qui ont raison.
Il y a quelques semaines, un
campement de Roms était expulsé rue des Erables à Argenteuil.
Nous
sommes revenus dans cette voie.
Totalement
à la périphérie de la zone pavillonnaire du quartier du Prunet, au Val Notre
Dame, séparé de celle-ci par la voie ferrée et un passage à niveau, le terrain
sur lequel se trouvait le campement de ces familles Roms avait abrité il y a de
nombreuses années des petits pavillons pour mal-logés. Nous ne savons pas ce
qui a mis fin à leur existence, mais depuis, ce terrain appartenant à la SNCF
ne servait à… rien, et ne servira de longtemps à rien, alors qu’il pourrait
servir à l’installation de plusieurs familles.
Ce
n’est certes pas les communes qui régleront la situation de marginalisation de
cette communauté, somme toute très minoritaire. Mais elles pourraient faire des
gestes dans cette direction. Et c’est ce qui est particulièrement scandaleux
dans ces expulsions qui ont eu lieu ces dernières années, à Argenteuil comme à
Bezons. Des expulsions, mais pas d’initiative véritable, même très limitées, en
faveur de l’intégration de cette communauté et de leurs enfants.
Quelques
communes à l’échelle du pays ont fait ce geste. Nous pensons à Gardanne, dans
les Bouches du Rhône, avec des initiatives pas toujours faciles, mais qui n’ont
pas empêché son maire PCF d’être réélu en juillet.
Avec
de tels gestes, la question ne serait pas réglée, mais elle serait déjà sur la
bonne voie.
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