mardi 7 juillet 2015

Municipalités de droite, municipalité PS, l'offensive contre les travailleurs territoriaux, deux correspondances de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine



Employés territoriaux en colère

Rouen : les employés communaux se font respecter

Démarré samedi 20 juin avec le personnel des bibliothèques et des musées, poursuivi dimanche par le personnel du nettoyage puis touchant tous les services lundi 22, un important mouvement de grève a eu lieu pendant ces trois jours parmi le personnel de la municipalité de Rouen.
Cela fait déjà plusieurs mois que la colère couve. Sur fond de baisse des dotations de l’État qui entraîne une chasse aux économies de personnel, l’ambiance de travail est de plus en plus dégradée car les 2 700 employés sont considérés comme des pions. L’incertitude règne sur les futures affectations découlant de la mise en place de la métropole Rouen Normandie, qui héritera des compétences de la municipalité, notamment la voirie. Le personnel se plaint aussi beaucoup d’un « management » déshumanisé. Si on ajoute à cela la fin de CDD en juin, le cocktail est explosif, et il a explosé !
                                                                     Correspondant LO

Pantin : les employés communaux se défendent
Mardi 30 juin, à l’appel de l’intersyndicale, les employés territoriaux de Pantin ont débrayé et se sont rassemblés devant la mairie pour protester contre la remise en cause de certains de leurs acquis.
Ils s’opposent notamment à la suppression de trois jours de congés, transformés en RTT qui, on le sait, disparaîtront au moindre arrêt de travail. Ils entendaient aussi dénoncer la montée de la précarité et la souffrance au travail.
La plupart des services étaient représentés. Pendant que les membres du comité technique paritaire, mandatés pour défendre ces revendications, étaient en réunion, les travailleurs étaient réunis dans la cour de la mairie,
Cela a été pour tous les présents une bonne occasion d’échanger sur la dégradation croissante des conditions de travail, les salaires et de partager des aspirations.
La direction n’a rien lâché et tous se sont engagés à recommencer le 2 septembre.
                                                               Correspondant LO



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« Une bataille électorale gagnée contre les étrangleurs du peuple grec, mais la guerre continue »

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