Les affameurs et leurs larbins
Ulcérés qu’Alexis Tsipras ait
décidé de demander son avis à la population grecque sur les mesures d’austérité
qui la touchent de plein fouet, les dirigeants européens multiplient les
déclarations méprisantes et odieuses. Parmi eux, Sarkozy affirme que « la
Grèce a suspendu elle-même son appartenance à l’euro » et accuse
Tsipras d’être « déraisonnable ».
Quand
tout un peuple refuse d’être sacrifié pour payer une dette qui n’a profité
qu’aux banques privées européennes, c’est déraisonnable. Quand, en 2010,
Sarkozy et Merkel rachetaient les emprunts grecs détenus par ces banques
privées afin de protéger la zone euro menacée par ces même
banquiers-spéculateurs, là, c’était raisonnable !
Sarkozy,
Hollande, Merkel, Jüncker sont dans leur rôle de protecteurs des banques et des
banquiers. Ce n’est ni nouveau ni surprenant, mais ils ne s’en cachent même
pas.
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