jeudi 11 juin 2015

Atos, Dassault, Otis, Territoriaux… les mêmes reculs, les mêmes revendications



Atos, Dassault, Otis, Territoriaux… les mêmes reculs, les mêmes revendications

Il y a quelques semaines, une belle journée de grève et d’action avait lieu parmi les travailleurs de chez Atos à Bezons. Leurs revendications toujours pas satisfaites sont le refus du gel des salaires, une augmentation générale, le maintien des jours de RTT, le maintien des garanties santé et prévoyance et du financement de la direction, le respect du code du travail et des conventions collectives, et l’arrêt des ruptures conventionnelles imposées et des licenciements.
         Une nouvelle journée de grève est prévue le 23 juin prochain.
         Les travailleurs de très nombreuses entreprises peuvent se reconnaître dans ces revendications. Elles sont les différents bouts par lesquels les actionnaires tissent la toile de leurs profits.
         Cela exige qu’on les arrête rapidement.

Chez Otis Argenteuil, la grève se poursuivait hier. Ci-dessous, un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.

Otis – Gien : en grève

Comme dans l’ensemble des sites du groupe Otis, fabricant d’ascenseurs employant 4 900 salariés en France, 350 travailleurs de l’usine de Gien sont en grève depuis le 8 juin. Ils sont mobilisés pour l’augmentation de leurs salaires, la défense de leurs conditions de travail et de l’emploi.
À Gien, où travaillent 546 personnes, la production est arrêtée et les ateliers sont quasiment vides, selon un délégué syndical.
Alors que le groupe fait des bénéfices record, les patrons n’ont lâché aucune augmentation de salaire lors des négociations annuelles de février 2015. Depuis 1961, c’est la première fois qu’ils se le permettent. Rien qu’à Gien, 102 millions de bénéfices ont été réalisés. Largement de quoi répondre à la revendication des travailleurs de 100 euros d’augmentation minimum par mois.

                                                                                              Correspondant LO

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