Atos, Dassault, Otis, Territoriaux… les mêmes reculs, les mêmes
revendications
Il y a quelques semaines, une
belle journée de grève et d’action avait lieu parmi les travailleurs de chez
Atos à Bezons. Leurs revendications toujours pas satisfaites sont le refus du
gel des salaires, une augmentation générale, le maintien des jours de RTT, le
maintien des garanties santé et prévoyance et du financement de la direction,
le respect du code du travail et des conventions collectives, et l’arrêt des
ruptures conventionnelles imposées et des licenciements.
Une
nouvelle journée de grève est prévue le 23 juin prochain.
Les
travailleurs de très nombreuses entreprises peuvent se reconnaître dans ces
revendications. Elles sont les différents bouts par lesquels les actionnaires
tissent la toile de leurs profits.
Cela
exige qu’on les arrête rapidement.
Chez Otis Argenteuil, la grève se
poursuivait hier. Ci-dessous, un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de
cette semaine.
Otis –
Gien : en grève
Comme dans l’ensemble des sites
du groupe Otis, fabricant d’ascenseurs employant 4 900 salariés en France, 350
travailleurs de l’usine de Gien sont en grève depuis le 8 juin. Ils sont
mobilisés pour l’augmentation de leurs salaires, la défense de leurs conditions
de travail et de l’emploi.
À Gien, où travaillent 546
personnes, la production est arrêtée et les ateliers sont quasiment vides,
selon un délégué syndical.
Alors que le groupe fait des
bénéfices record, les patrons n’ont lâché aucune augmentation de salaire lors
des négociations annuelles de février 2015. Depuis 1961, c’est la première fois
qu’ils se le permettent. Rien qu’à Gien, 102 millions de bénéfices ont été
réalisés. Largement de quoi répondre à la revendication des travailleurs de 100
euros d’augmentation minimum par mois.
Correspondant LO
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