mercredi 27 mai 2015

Turquie, Espagne, Allemagne, quelques nouvelles réjouissantes



Travailleurs en grève en Turquie

Lundi 25 mai, la grève se poursuivait dans quatre usines automobiles et métallurgiques à Bursa, en Turquie. Quelque 20 000 ouvriers de Renault, Tofas (Fiat) et d’autres sont en grève pour les salaires. Ils ne se laissent intimider ni par les menaces patronales, ni par les déploiements de police.
Vive la grève des travailleurs en Turquie !

Espagne : le gouvernement désavoué

Le Parti populaire, de droite, au pouvoir depuis 2011, vient d’être désavoué lors des élections municipales et régionales. Le Parti socialiste recule également. En revanche, les forces issues du mouvement des Indignés, comme le parti Podemos, progressent.
L’électorat populaire rejette les deux grands partis qui lui ont fait durement payer la crise, en particulier l’immense dette publique. Un Espagnol sur quatre, un jeune sur deux sont au chômage. Il ne suffit certes pas d’être un parti nouveau pour mener une politique favorable aux classes populaires. Alors les travailleurs espagnols vont devoir continuer à se battre pour défendre leurs intérêts.

Allemagne : des travailleurs en grève

Les conducteurs de train allemands ont fait grève la semaine dernière pour la neuvième fois en un an. Certaines de ces grèves ont paralysé le réseau, et l’une d’elles a duré neuf jours.
Les politiciens et les médias français nous rabâchent que l’Allemagne, ses politiques patronales et ses reculs pour les droits des salariés seraient un modèle, bien accepté par la population. Les grèves s’y sont multipliées, dans les transports ferroviaires et aériens, la poste, les banques, les crèches, etc. En quatre ans, le nombre de journées de grève a été multiplié par six.
Alors, vive les luttes des travailleurs allemands, nos frères de classe !

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