Patrimoine et culture : à Argenteuil, pour la municipalité, plus l'un que l'autre

« L’esprit de clocher » : d’autant plus étriqué lorsque le clocher ne date que de 1865

La municipalité de droite à Argenteuil préfère nettement, si l’on en juge selon ses initiatives et déclarations, le terme « patrimoine » à celui de « culture ».

         Pour elle en particulier, il faudrait valoriser le « patrimoine » local.

         Le patrimoine, ce sont les « biens » qui nous viennent de nos parents. En l’occurrence, le patrimoine local nous vient du passé de ses habitants.

         Sans faire injure aux vestiges des temps anciens que nous « chérissons » bien évidemment (les vestiges), on ne peut que constater qu’ils sont maigres à Argenteuil, pour de multiples raisons, en particulier si on les compare à ceux d’une ville comme Pontoise, pour ne rester que dans le département, et sans parler de villes « historiques » telles Saint-Germain ou  Saint-Denis.

         Concentrer son intérêt sur les quelques vieilles pierres et autres souvenirs argenteuillais a bien sûr le mérite de ne pas coûter cher. Mais c’est tout de même grandement restreindre la connaissance, et en particulier la restreindre à la seule connaissance du passé.

         Comprendre les origines, cela est bien évidemment nécessaire. Mais on doit également se tourner vers l’ailleurs et l’avenir.

         C’est le rôle de la culture, et le combat pour celle-ci devrait être prioritaire.

Important de se souvenir de cela, certes, mais...